« C’est pas l’immigration clandestine qui a mis la société française dans l’état où elle est. Le vrai problème, c’est l’économie. C’est pas une question de pays ou de race, c’est une question de riches et de pauvres. Les immigrés servent seulement de bouc émissaire ».
Boualem, 30 ans, dans un café de Tarterêts, cité par Libération du mardi 25 février 1997.
Ces dernières années, la législation sur l’immigration a constamment été modifiée (treize lois ont, depuis 1982, réformé l’ordonnance (…)
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Analyses
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- Son projet contre les puissances de chantage du fascisme financier rédigé pour les élections présidentielles de 2007
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Pour une grande politique de l’immigration
7 janvier 1999 -
La grande illusion française
7 janvier 1999Ce que nous avions ici annoncé depuis longtemps se produit : le système monétaire international est en chute libre. La réalité se venge d’un ordre injuste fondé sur l’appât du gain et la création de richesses fictives. Les tigres asiatiques, le Japon, l’Amérique latine et les pays producteurs de matières premières sont frappés de plein fouet. L’onde de choc se propage dans le monde entier parce qu’il s’agit d’une crise du système mondial. Nous assistons en direct au krach des marchés (…)
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L’injustice faite aux maires
7 janvier 1999Selon un sondage Ipsos-Le courrier des maires, près de la moitié des premiers magistrats des communes françaises ne souhaitent pas se représenter aux élections municipales de 2001. Beaucoup démissionnent avant l’échéance. Et on les comprend. Leur mission devient en effet impossible : face à une crise générale de la société, ils n’ont pas les moyens de répondre aux urgences sociales et se trouvent mis en cause devant les tribunaux en raison de faits concernant leur commune, dans lesquels ils (…)
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Philippe Séguin, renégat
7 janvier 1999Paris, le 30 novembre 1998 - Lorsque M. Séguin s’était trouvé auprès de M. Mitterrand, lors de la grande émission télévisée précédant le référendum sur le traité de Maastricht, j’avais été frappé par son absence de vigueur. Un petit garçon impressionné par la fonction et la personnalité de son père, telle était l’image qui m’était alors venue à l’esprit. La vérité se trouve être bien pire que mon impression d’alors. M. Séguin est un homme qui se sert des idées et non qui les sert : pour (…)
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Mégafusions : la folie qui précède le krach
7 janvier 1999Depuis cinq ans, partout dans le monde occidental, les grands groupes industriels et financiers se rapprochent, fusionnent, achètent leurs concurrents et constituent de grandes entreprises planétaires pesant plus lourd que les Etats. Jusqu’à présent, la France se trouvait relativement isolée de ce mouvement, tel le petit village d’Astérix prétendant résister à l’imperium romain. Depuis quelques semaines, cependant, notre pays a dû basculer : un pôle privatisé s’est formé dans le secteur (…)
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Dominique Strauss-Kahn a tout faux
7 janvier 1999« Oui, la crise s’est éloignée », proclame Dominique Strauss-Kahn dans le Journal du dimanche du 8 novembre, avec le toupet d’un homme soucieux de vendre à bon prix ses actions France-Télécom. Puis à Londres, devant le Center for Economic Policy Research, il prône le lendemain un « policy mix » (dosage de politique monétaire et budgétaire) imitant celui de MM. Greenspan et Clinton : une politique monétaire flexible pour mieux poursuivre la réduction des déficits publics. En clair, jouer avec (…)
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Une autre politique pour élever les minima sociaux !
7 janvier 1999La colère monte en moi lorsque j’écris ces lignes : face à une revendication de justice et de minimum de dignité humaine, légitimement exigée par les organisations de chômeurs, le gouvernement ne répond que par l’évacuation des locaux occupés et la classe politique dans son ensemble par la nécessité de « maîtriser le déficit public ». Tout le monde reconnaît que le niveau de vie des exclus est inacceptable, mais personne ne propose un projet politique cohérent permettant réellement de (…)
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Jospin et Chirac restent sur le Titanic
7 janvier 1999Les marchés européens sont emportés par la tempête, le secteur financier japonais se trouve dans une situation catastrophique, Wall Street est frappé par l’onde de choc, l’Amérique latine succède à la Russie et les sociétés françaises du CAC-40 (les plus fortes capitalisations en Bourse) plongent les unes après les autres. Face à l’évidence brutale de la crise, reconnue même par la presse libérale anglo-saxonne et suisse, nos dirigeants ont, eux, choisi de rester à bord du Titanic. En effet, (…)