Erreur d’exécution 2016/inclure/head.html
Le G20 : combien de divisions ?

Le parti du travail humainTel. 01 76 69 14 50

29 septembre - L’Allemagne entraînera-t-elle la France dans sa chute ? Lire 28 septembre - Ukraine : Mettre fin à la guerre par une paix négociée Lire 26 septembre - Révolution à l’ONU : les dirigeants du Sud se déchaînent contre le néocolonialisme occidental ! Lire
AccueilActualités

Le G20 : combien de divisions ?

Le G20 : combien de divisions ?

Chronique stratégique du 13 septembre 2023 (pour s’abonner c’est PAR ICI)

Le G20 s’est achevé dimanche à New Delhi, en Inde, consacrant l’échec des efforts des pays occidentaux visant à inscrire dans le communiqué final la condamnation de la Russie. Et lorsque le Premier ministre indien Narendra Modi a transmis à Lula la présidence du G20, dont le prochain sommet aura lieu l’an prochain au Brésil, le président brésilien a lancé un appel à ne plus laisser la géopolitique parasiter les relations internationales et à fomenter divisions et conflits au lieu de la paix et la coopération.

Fait majeur, le G20 s’est abstenu de condamner explicitement l’invasion russe de l’Ukraine. Dans le communiqué final, il n’est plus fait explicitement mention de « l’agression » russe qui avait été mentionnée dans la déclaration du G20 l’an dernier de Bali.

Pour les représentants des gouvernements occidentaux, il s’agissait d’obtenir une ferme condamnation de la Russie, et ainsi de renforcer la soumission – pardon, la confiance — dans leur cher « ordre fondé sur des règles ». Échec sur toute la ligne. Et cet échec s’ajoute à une longue série où, aveuglés par leur mentalité de nouvelle guerre froide et de néocolonialisme, ils viennent se cogner contre l’éléphant de 15 tonnes appelé réalité qui se tient au milieu de la pièce.

Et en effet, tandis que le sherpa du G20, l’Indien Amitabh Kant, a annoncé que les 200 heures de négociations ont abouti à la Déclaration finale et 15 projets, la plupart des pays occidentaux ont considéré le texte final comme une déception majeure, à l’image du Premier ministre canadien Justin Trudeau, qui a qualifié le G20 de « groupe extrêmement disparate ».

Les Russes, les Indiens, les Chinois et les Brésiliens, d’autre part, ont été enthousiasmés par les résultats et l’ont proclamé comme un succès pour les problèmes réellement importants auxquels l’humanité est confrontée. Au moment de la transmission de la présidence du G20, le président brésilien Lula da Silva l’a exprimé en déclarant : « nous ne pouvons pas laisser les questions géopolitiques bloquer l’agenda de discussion du G20. Nous n’avons aucun intérêt à ce que le G20 soit divisé. Nous avons besoin de paix et de coopération plutôt que de conflits ». Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a même souligné que cela montrait que l’Occident n’était pas parvenu à « ‘ukrainiser’ l’ordre du jour au détriment du débat sur les problèmes urgents auxquels sont confrontés les pays en développement ».

L’autre fait significatif de ce G20 est le refus, bien que moins largement rapporté, de prendre des engagements en matière de « décarbonisation » lors du sommet. En effet, si les discours louant l’énergie « verte » ont été de mise, les pays de la « majorité planétaire » sont de moins en moins disposés à se suicider au nom de la transition énergétique, et le communiqué final s’est contenté d’un engagement à sortir progressivement du charbon « conformément aux circonstances nationales ». Il faut dire que la Russie et la Chine prévoient d’importants investissements dans des centrales à charbon en Afghanistan, et que d’un autre côté la bulle de construction de parcs éoliens est en train d’imploser aux États-Unis.

Le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, interrogé lors d’une interview à propos des plaintes occidentales sur la déclaration finale du G20, a simplement répondu : « Ces gens ne comprennent pas vraiment ce qui se passe dans le monde ».

Pour ceux qui se sentiraient comme nos dirigeants largués face à ces changements tectoniques, nous vous invitons à suivre le débat de haut niveau qui a eu lieu samedi dernier lors de la visio-conférence de l’Institut Schiller, sous le thème « De concert avec la Majorité planétaire, écrivons un nouveau chapitre de l’histoire mondiale ». La présidente-fondatrice Helga Zepp-LaRouche a notamment souligné que les six siècles de colonialisme et de néocolonialisme qui ont dominé le monde jusqu’à aujourd’hui parviennent enfin à leur terme, étant de plus en plus rejetés par un Sud planétaire demandeur d’un monde qui garantisse à chaque nation sa souveraineté et son plein développement.

Visio-conférence de l’Institut Schiller - Samedi 9 septembre 2023

Panel 1 : La situation stratégique après le sommet historique des BRICS en Afrique du Sud

Panel 2 : Un nouveau paradigme dans l’histoire de l’humanité

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Déplier les commentaires||Replier les commentaires
Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
 que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
 que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
 que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
Faire un don et adhérer plus tard