Il est temps de réconcilier l’économie et le peuple car leur divorce met en péril la société. L’économie n’est pas le fait de pouvoirs financiers intouchables, elle est l’émanation du peuple et de ses esprits les plus hardis. Lorsque l’on parle de réorganiser le système bancaire selon les critères de la loi Glass-Steagall de 1933 – séparation des banques de dépôt et des banques d’affaires pour trier les actifs toxiques et sécuriser le flux de crédit – il ne s’agit en rien d’une mesure technique ni d’un charabia pour experts en monétarisme.
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Économie
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Le Glass-Steagall global et le précédent français (suite) :
Donner une mission à l’économie
31 mai 2010 -
Le Glass-Steagall global et le précédent français : comment mettre les banques au pas et redonner le la
3 mai 2010Faire un Glass-Steagall global, c’est regarder en face l’escroquerie financière et le crime organisé qu’est devenue notre économie. Et c’est surtout ne pas sombrer dans la complicité bien-pensante des invocations à la régulation, à la moralisation et aux renflouements.
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De la Lune à Mars : la nouvelle science économique
10 mars 2010Nous publions ici la traduction d’une vidéo passionnante de 30 minutes, réalisée aux Etats-Unis par le Comité d’action politique de Lyndon LaRouche. L’industrialisation de l’espace devrait devenir un aspect central de la planification économique nationale dans les années à venir, si l’on espère retrouver une véritable croissance économique sur Terre.
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Un plan de relance par le crédit productif public
12 février 2010L’objectif de cette étude, réalisée en mai-juin 1997 par Jacques Cheminade et Christophe Lavernhe, consistait, après avoir recensé les maux du système économique de l’époque et montré leurs causes principales, de déterminer les moyens par lesquels les États peuvent retrouver la maîtrise des choix économiques en émettant la monnaie et le crédit nécessaires à des projets d’équipement. L’étude répond à une question fondamentale, toujours d’une actualité brulante : comment l’État peut-il se donner des instruments pour faire exister un « espace public » - ce qui n’est pas une question technique, mais implique bel et bien un choix de société.
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La faille du marxisme
1er septembre 2009La faille du marxisme : composition technologique du capital contre composition organique
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Aujourd’hui, au moment où se désintègre le système financier, économique et social du XXe siècle, Karl Marx opère son « grand retour », comme l’annonce – après bien d’autres – le Nouvel Observateur du 20 août. Dans la confusion où se trouve la gauche française, qui porte les habits confortables du libéralisme financier tout en tenant le langage d’un dogmatisme plus ou moins éculé, il m’a paru (…) -
Lyndon LaRouche : Alors, vous voulez tout savoir sur l’économie ?
17 juin 2009Ce livre a été écrit pour tous ceux qui espèrent une « autre politique » et pour qui développement économique et justice sociale ne font qu’un.
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III. Le monde est en marche - Friedrich List
27 mai 2009Ce traité a été rédigé en 1837 en réponse à l’Académie des sciences morales et politiques de Paris. Cette dernière l’a examiné lors de la séance du 15 mars 1837. Puisqu’il s’agit de répondre à la question : « Quelle peut être sur l’économie matérielle, sur la vie civile, sur l’état social et la puissance des nations, l’influence des forces motrices et des moyens de transport qui se propagent actuellement dans les deux mondes ? » List explore et met en valeur les retombées économiques et sociales d’un vaste réseau de chemin de fer employant la machine à vapeur.
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IV. La Théorie générale de Keynes
22 avril 2009Néanmoins, la théorie de la production conçue comme un tout, qui est ce que ce livre cherche à développer, convient beaucoup mieux aux conditions d’un Etat totalitaire que la théorie de la production et de la distribution de richesses produites dans les conditions de la concurrence libre et d’une large dose de laissez-faire. La théorie des lois psychologiques mettant en correspondance la consommation et l’épargne, l’influence des crédits sur les prix et les salaires réels, le rôle joué par le taux d’intérêt : ceux-ci restent les ingrédients nécessaires de notre schéma de pensée (John Maynard Keynes, préface à l’édition allemande de la Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, 7 septembre 1936).
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III. Keynes démasqué : Un malthusien au service de l’Empire britannique
31 mars 2009L’économie keynésienne sera conçue par l’oligarchie financière comme le rempart contre deux menaces, ainsi que Keynes l’évoque lui-même dans La fin du laissez faire : celle du « marxisme collectiviste » et celle du « protectionnisme », que les Anglais assimilent au « système américain d’économie politique du XIXème siècle », issu de la révolution américaine. Inspiré par Alexander Hamilton et par Mathew et Henry Carey, ce système est à l’origine de fortes périodes de croissance, comme le furent celle de Lincoln et du New Deal de Franklin Delano Roosevelt, qui n’a rien à voir avec Keynes dans son objectif et ses intentions, contrairement à ce qu’on entend souvent.
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I - II. Keynes et le combat
pour un nouveau Bretton Woods
24 décembre 2008Décédé voici soixante-trois ans, Keynes est peut-être aujourd’hui au pinacle de sa gloire. En effet, depuis le début de la crise systémique que nous vivons, les principaux pays du monde se sont soudainement convertis aux vertus du keynésianisme. Fini le libre-échange débridé, ayant conduit à l’accumulation de dettes spéculatives qui se comptent en millions de milliards ! Vive le retour de l’Etat dans l’économie pour sauver les banques de la faillite et éloigner le spectre des révolutions, qui ont toujours tendance à s’inviter dans ces moments où le pouvoir de l’oligarchie chancelle.