C’est à l’époque de la montée au pouvoir de Jacques 1er sur le trône d’Angleterre que William Shakespeare compose le Timon d’Athènes. Comme la plupart des œuvres shakespeariennes, cette pièce est écrite à des fins d’éducation politique pour les dirigeants comme pour le peuple. Les lignes qui suivent ne visent pas à décortiquer l’œuvre de Shakespeare dans le détail, mais son Timon nous donne un certain éclairage sur les puissances financières séculaires qui contrôlent les empires.
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Culture
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Le Timon de Shakespeare ou la corruption d’Athènes
7 septembre 2010 -
De Moses Mendelssohn à Sholem Aleichem
1er février 2010L’éducation du caractère par l’accord entre la raison et l’émotion, ou plutôt par l’effort que nous mettons à manifester leur harmonie préétablie, est au fondement de ces « Lumières de l’Est », de la grande Renaissance judéo-allemande du XIXe siècle. Dans sa « Jérusalem », Moses Mendelssohn refuse de se laisser enfermer dans un ghetto intellectuel, quel qu’il soit, et relativise les dogmes qui ne sont qu’autant de voies, également respectables quoique différentes, pour s’élever jusqu’à Dieu. La même leçon est donnée par son ami Lessing dans « Nathan le sage », un dialogue des religions dans lequel l’anneau convoité par tous est offert à chacun pourvu qu’il porte sa religion à son point de perfection propre.
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Enseigner Homère et Shakespeare en banlieue
1er janvier 2010Commentaire sur le livre « Homère et Shakespeare en banlieue » d’Augustin d’Humières (Grasset, août 2009 – 18 euros). Dans ce livre, Augustin d’Humières, professeur de grec au lycée Jean Vilar de Meaux, raconte l’incroyable épopée qu’il a vécue afin de pouvoir, tel un Prométhée moderne, apporter la lumière de la connaissance aux élèves de cet établissement d’une banlieue difficile. Ayant nous-mêmes bâti un mouvement politique de jeunes avec cette ambition, nous avons été particulièrement émus par cet ouvrage.
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La Nef des Fous de Sebastian Brant, un livre d’une grande actualité
16 novembre 2009Si 2009 célèbre les cinq cents ans de l’Eloge de la Folie d’Erasme, il serait injuste d’oublier un de ses prédécesseurs, l’humaniste strasbourgeois Sebastian Brant (1457-1521). Double docteur (de droit civil et canonique), il publie en 1494 à Bâle la Nef des Fous, une œuvre dont le succès est fulgurant et durable.
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Le Roi Jean de Shakespeare, une histoire contemporaine
12 mai 2009Nos manuels scolaires sont parsemés de noms de personnages historiques, de lieux de batailles, d’alliances entre grandes familles ou Etats, de dates… Enfants, nous les avons appris en les mémorisant : « L’an 800, couronnement de Charlemagne », par exemple. Souvent les enjeux historiques ne sont évoqués que par les victoires de « conquérants » comme celles de Guillaume que se disputent encore de nos jours la Grande-Bretagne et la Normandie.
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La relativité du temps politique chez Shakespeare
12 mai 2009Il y a quelque chose de pourri dans notre culture ambiante qui fait que la plupart d’entre nous ont « le nez collé au guidon » du présent immédiat, de « l’ici et maintenant ». C’est un problème politique très grave car, comme chacun le reconnaîtra maintenant, notre société se trouve dans une crise générale. Non seulement la pensée courte qui domine notre culture a rendu cette crise possible, mais en plus, elle empêche nos concitoyens de réfléchir rationnellement à la situation et d’en trouver des solutions.
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Voyage insolite aux origines de l’Art moderne
6 septembre 2008Il y a quelque chose de pourri dans le royaume de l’Art. Cependant, si parfois un débat s’instaure, c’est généralement pour de très mauvaises raisons. Car c’est seulement quand un pays contemple ces déficits budgétaires que parfois des voix se lèvent pour interpeller l’opinion publique avec une question évitée d’habitude : peut-on continuer à alimenter à tout va avec l’argent du contribuable la « création artistique », ou ce qui s’autoproclame telle, sans aucune exigence et hors de tout critère esthétique ?
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Pierre Bruegel l’Aîné,
le politique
17 août 2008En septembre 1999, Karel Vereycken s’est entretenu avec Michael Gibson, un fin connaisseur du peintre Brueghel. Critique d’art au International Herald Tribune, il est l’auteur de nombreuses monographies dont une de Pierre Brueghel (publié en français aux Nouvelles Editions Françaises, Paris 1980 et en anglais chez Tabard Press, New York, 1989).
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La lumière d’Agapè
18 juillet 2008Rembrandt Harmenszoon van Rijn. Ne comptez pas sur nous pour vous raconter ici sa vie en quelques lignes ! De prime abord il semble que depuis l’époque romantique, tout, et presque trop, ait été dit et écrit au sujet de ce maître hollandais de la lumière, tombé dans l’obscurité par un néoclassicisme à la dérive.
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Le Fidelio de Beethoven ou l’amour prométhéen
27 mars 2008[sommaire]
Nous sommes nés pour quelque chose de meilleur que nous-mêmes. Friedrich Schiller
O toi, qui que tu sois, je saurai te sauver ! Léonore, Fidelio, Acte II, scène 2
Prologue
Prométhée : « Seul, j’eus cette audace et j’empêchai que les mortels mis en pièces ne descendissent dans l’Hadès. Voilà pourquoi je suis courbé sous le poids de ces douleurs pénibles à supporter, pitoyables à voir. Pour avoir eu pitié des mortels, j’ai été jugé indigne de pitié, et voilà l’impitoyable (…)