Nous avons choisi ici de traiter l’aspect plus énigmatique de son travail dans lequel il aborde un des défis majeurs de son époque et qui reste d’une brûlante actualité : comment donner aux penseurs, chercheurs et autres artistes, l’entière et saine maîtrise des processus créateurs de l’esprit humain, en évitant tout autant les procédés formels et stérilisants que les dérapages ésotériques et irrationnels, fuites confortables vers une douce folie ?
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Culture
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Albrecht Dürer contre la Mélancolie néo-platonicienne
21 août 2007 -
Meeresstille : initiation à une culture de découverte
7 août 2007[sommaire]
Une lecture rapide et superficielle du poème Meeresstille [Mer tranquille], (voir encadré ci-dessous) de Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832) peut nous conduire rapidement à un sentiment de platitude paisible.
Et pourtant, dès la troisième ligne, cette tranquillité apparente (Le calme profond domine les eaux, sans motion la mer se repose), sera doublée d’une inquiétude grandissante qui va à son encontre (Et, inquiet, le marin observe, la surface lisse qui l’encercle.) (…) -
A la découverte d’un tableau
19 juin 2007Jean-Luc, un jeune instituteur récemment titularisé, voulait faire découvrir la peinture à un petit groupe d’élèves. Il en choisit donc six parmi eux, qui étaient en âge de s’ouvrir à ce genre d’aventure, et les accompagna au musée du Louvre.
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Léonard de Vinci, peintre de mouvement
12 juin 2007De l’œuvre de Léonard émane d’un extraordinaire sens de mouvement, quasiment devenu sa signature. C’est cette impression puissante qui harcèle nos certitudes empiriques car elle menace de nous emporter d’un coup « vers des contrées dont on ne reviendra plus jamais », c’est-à-dire de nous confronter à notre propre créativité, un lieu très souvent à peine exploré. Mais d’où lui est venu cette « vision » du mouvement ? En lisant Diogène Laërce, Léonard a pu s’appuyer sur « l’obscur » philosophe pré-socratique Héraclite, pour qui « c’est le mouvement qui crée toute l’harmonie du monde ».
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Vidéos violentes, nos enfants sont en danger de mort
29 mai 2007Si l’on considère la situation mondiale dans sa globalité, il est clair que nous sommes déjà au cœur d’une crise de civilisation potentiellement plus grave que tout autre effondrement social jamais subi par l’humanité.
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Rembrandt : 400 ans et toujours jeune !
13 décembre 2006A une époque où un grand défi politique nous est lancé, l’aspiration à la beauté est immense. En rétablissant cette beauté dans le domaine du sensible, Rembrandt conforte par ses œuvres, en dedans et en dehors, la part d’humanité de chacun. Rembrandt demeure l’étoile du Nord pour tous ceux qui œuvrent pour l’idéal.
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A la mémoire de Brainin, fondateur du Quatuor Amadeus
24 octobre 2006Le vide laissé par la mort de Norbert Brainin, le 10 avril 2005, à l’âge de 82 ans, est inestimable. Avec lui, le monde perd l’un de ces grands artistes, de ces êtres humains qui par leur intégrité morale et leur charisme exceptionnel, marquent leur époque en ayant su transmettre au monde entier, à travers toutes les cultures, ce qui est le propre de l’homme : la joie du travail créatif.
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Le Don Giovanni de Mozart ou le triomphe de la loi naturelle
16 mai 2006Polémique contre la naïveté, charge contre le fatalisme, l’opéra de Mozart est l’œuvre
d’un optimiste combattant. Certains ont pu se demander pourquoi Mozart, grand compositeur humaniste, avait choisi un sujet en apparence aussi frivole, et qui avait été abordé maintes fois avant lui, y compris dans des opéras. Ce concept est plutôt banal. Pourtant, le Don Giovanni de Mozart est bien plus qu’un chef-d’œuvre universel de la musique au sens étroit du terme. -
Pourquoi étudier Friedrich Schiller aujourd’hui ?
1er août 2005L’enthousiasme éternellement jeune de Schiller gagne aujourd’hui encore tout lecteur ouvert d’esprit et le guide en dehors du monde étroit de l’expérience sensuelle vers le monde visionnaire d’une humanité belle. Et c’est bien ainsi, car c’est cela qui fait le plus défaut à notre époque décadente.
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Comment la folie d’Erasme sauva notre civilisation
30 janvier 2005On caractérise souvent de « petit âge de ténèbres » la période qui va du début des guerres de religion (1511) jusqu’au traité de Westphalie (1648) qui en organise la fin. Mais pendant que le monde s’horrifie devant le retour des guerres, l’humanité découvre aussi L’Eloge de la Folie d’Erasme, qui date également de 1511. Ironie tragique de l’histoire, car Erasme y pose déjà le principe de « l’avantage d’autrui », concept révolutionnaire qui aurait pu éviter ces guerres et qui plus tard, défendu par Mazarin, fera la réussite de la paix de Westphalie.