« Qui mène la danse ? La CIA et la guerre froide culturelle », un livre de Frances Stonor Saunders qui fait grand bruit en Allemagne, en Angleterre et dans le monde hispanique, est littéralement effroyable. Par ce qu’il révèle, d’une part, mais surtout par les non-dits qu’il laisse transparaître. Après des années de recherche minutieuse, d’interviews et de travail d’archive, la jeune écrivain Frances Stonor Saunders, productrice de documentaires historiques pour la BBC, nous livre sans concession sa vaste enquête sur le bras de fer culturel auquel se livrèrent dès 1947 les Etats-Unis et l’Union soviétique.
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Culture
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L’Art moderne de la CIA pour combattre le communisme
1er mars 2008 -
L’éducation sans principes d’une société sans dessein
8 janvier 2008Ce dont je veux vous parler, c’est de la façon dont ce pays est en train d’être détruit et démembré sous nos yeux. Ce qui est visé est un principe, celui au nom duquel une société, au prix d’immenses efforts, a réussi à se libérer de l’esclavage mental dans lequel l’oligarchie voulait la maintenir.
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République ou empire ; créativité ou contre-culture
4 janvier 2008Or si vous regardez toute la contre-culture actuelle, vous vous apercevez qu’il n’y a pas la moindre créativité ! Avec l’ensemble de la réalité virtuelle d’internet, les jeux vidéo, Second Life [Seconde vie] et la musique pop dégénérée, la contre-culture de la jeunesse actuelle est bien pire que celle des baby-boomers. Dans un certain sens, elle est aussi plus facile à reconnaître - tellement elle est atroce.
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Jan Van Eyck, un peintre flamand dans l’optique arabe
27 décembre 2007« La perspective dans la peinture religieuse flamande du XVe siècle ». De prime abord, ce titre peut surprendre. Car, si on attribue universellement au génie des peintres flamands du quinzième siècle la maîtrise de l’huile siccative, leur géométrie spatiale est d’habitude présentée comme le contre-exemple même de la « bonne perspective ». Déconsidérés par Michel-Ange et son fidèle Vasari, les « primitifs » flamands ne seraient jamais sortis d’un modèle médiéval, archaïque et empirique...
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Les racines symbolistes des « Killer Games »
20 décembre 2007Le nombre croissant de massacres commis par des adolescents et jeunes adultes « happés » par les univers persistant véhiculés par des jeux vidéo dont la violence et la perversion ne cessent de croître nous porte à regarder de plus prêt les origines de cette cyberculture.
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Musique et formation du citoyen à l’ère de la Révolution Française
18 décembre 2007[sommaire]
Ce texte fut publié initialement dans Nouvelle Solidarité en mai 1990. Il fut revu et corrigé en 2007.
Lorsque le mur de Berlin s’est effondré à la fin des années 80, la musique classique est apparue comme un des instruments clés de la lutte pour la liberté. En Allemagne de l’est ou en Tchécoslovaquie, c’est l’hymne à la Joie de Beethoven et de Schiller qui est devenu le signe de ralliement des peuples en révolution. Et, dès que le mur est tombé, c’est par la plus noble des (…) -
Les secrets du dôme de Florence
8 décembre 2007Après une longue enquête sur les techniques de construction des voûtes et des coupoles depuis l’antiquité jusqu’à nos jours, Karel Vereycken explore et valide la place centrale de la courbe chaînette, une courbe physique, dans la conception du dôme de Florence par Brunelleschi. Cet article a été initialement publié dans le N°96 de la revue scientifique Fusion de juin 2003.
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Avec Jérôme Bosch, sur la trace du Sublime
17 novembre 2007Parfois, j’entends des amis exclamer l’horreur qu’ils éprouvent devant une scène lamentable appartenant à la vie politique actuelle : « C’était du Bosch ! » s’exclament-ils. Cette réaction reflète le fait que, dans le meilleur des cas, l’histoire n’a retenu qu’une image très superficielle du peintre Jheronimus Anthoniszoon van Aken, dit Jérôme Bosch.
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L’oeuf sans ombre de Piero della Francesca
11 novembre 2007Ce qui nous préoccupe ici n’est pas d’écrire un nième commentaire académique sur telle ou telle période glorieuse du passé. Si le monde actuel sortira de la plus grave crise des temps modernes, ce n’est que parce que chacun d’entre nous se plongera dans une docte ignorance, cette humilité personnelle devant le savoir et l’absolu qui nous prédispose à accroître nos capacités d’aimer et d’agir.
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Francisco Goya et la révolution américaine
30 octobre 2007En réduisant la perception de l’œuvre de Francisco Goya (1746-1828) à un gros plan sur une petite série de tableaux illustrant des pièces littéraires traitant de sorcellerie, dont l’imagerie se retrouve dans les Caprichos et se manifeste avec force dans les pinturas negras (peintures noires), la contre-révolution romantique à subrepticement réussi à ternir dans l’esprit du grand public, l’image de cet homme puissant et révolutionnaire.