Culture

Pour faire plus intime connaissance avec l’un des génies les plus révolutionnaires de notre histoire et découvrir en quoi la musique peut vraiment ennoblir l’âme.

Le beau livre de l’historien néerlandais Bernhard Ridderbos, Schilderkunst in de Bourgondische Nederlanden (La peinture aux Pays-Bas bourguignon, Davidsfonds, Leuven 2015) est un régal pour les yeux et l’esprit.
Ridderbos, déjà irrité par l’habile campagne de propagande menée depuis des siècles par des banquiers italiens pour qui « la » Renaissance n’était qu’italienne et pour qui les fiammingo n’étaient que des « Primitifs », démarre son ouvrage en incendiant (non sans raison) une œuvre (…)

Dossier de Noël : Hugo van der Goes et l’art divin de la métaphore
Pour les Chrétiens, Noël est la fête qui célèbre la naissance de Jésus de Nazareth au moment du solstice d’hiver. Si pour un grand nombre de personnes, cette fête populaire est désormais déconnectée de son fondement religieux, elle peut offrir à chacun un moment d’introspection. Et pour cela, les œuvres d’art nous sont d’une immense utilité.
Voilà ce qui m’a convaincu de partager ici avec vous ce qui m’a émerveillé en (…)

A l’occasion du cinq-centième anniversaire de la mort du peintre italien Raffaello Sanzio da Urbino (1483-1520), plusieurs expositions mettent à l’honneur cet artiste, notamment à Rome, Londres, ou encore à Chantilly en France. Mais que sait-on réellement de l’intention et du sens de son œuvre ?

Le simple fait que le Premier ministre britannique Boris Johnson, et même Charles, Prince de Galles et héritier du Royaume-Uni, s’avèrent infectés par le coronavirus, nous renvoie un message.

La musique de Beethoven exerce, sur tous ceux qui peuvent l’entendre dans de bonnes conditions, une puissante attraction. Dès les premières notes, on sent que quelque chose a fait irruption, non pas dans la salle, ou dans nos oreilles, mais littéralement dans notre existence. Quelque chose de grand, terrible en même temps qu’exaltant. "Ainsi frappe le Destin à la porte", disait Beethoven à propos du premier mouvement de sa Ve symphonie.

Alors que nous commémorons cette année, avec une belle exposition au Louvre, Léonard de Vinci (1452-1519), mort en France il y a cinq cents ans, bien des bêtises circulent à propos de ce personnage si inspirant.

A l’heure où les peuples se révoltent partout dans le monde aspirant à se libérer de la dictature financière, retrouvons l’esprit du théâtre populaire comme institution publique, morale et sociale afin de bâtir une société d’hommes libres, conscients de leur dignité et maîtres d’eux-mêmes.

Une population entourée de beauté - dans l’art, l’architecture, la musique - qui capte l’imagination, ne sera pas émotionnellement inapte à répondre aux grands défis de son époque, et fera siens les problèmes de l’humanité.

Le 7 mai 1824, il y a exactement 195 ans, Beethoven dirige en personne la première exécution de sa 9ème symphonie devant la salle comble du théâtre Kärtnetor de Vienne.