L’exploration spatiale, clé de notre futur

vendredi 19 juillet 2019

Apollo 11 : 50 ans après

Nous célébrons actuellement les 50 ans du premier pas de l’homme sur la Lune. Au delà de la multitude des événements, conférences et émissions s’efforçant de ressusciter ces moments historiques, c’est la passion pour la découverte, cette aspiration sans cesse renouvelée de l’humanité à accomplir ce qu’elle sait confusément être sa destinée qui réveille l’imagination et l’enthousiasme.

Pour Solidarité et Progrès, c’est encore plus car s’il est bien une vision que nous avons défendue contre les assauts du pessimisme et de la médiocrité, c’est bien celle-là. Que l’on se souvienne de la manière dont Jacques Cheminade et son projet pour l’espace ont été moqués... Or, l’espace est là, nous y sommes ! Ce n’est plus vraiment le futur ; en ce XXIe, il est notre présent comme l’illustre le sérieux avec lequel tous les pays qui pensent long, s’y investissent : Chine, Inde, Russie, Etats-Unis, l’Europe, etc.

L’espace, c’est aussi le contre-poison à l’idéologie mortifère du catastrophisme environnemental promu par l’oligarchie financière pour justifier et tenter d’imposer le projet malthusien et eugéniste qu’elle ressort régulièrement pour assurer son pouvoir (voir à ce propos la lettre ouverte de Sébastien Drochon à Thomas Pesquet).

N’oublions pas que c’est peu après le succès de la mission Apollo11 et la formidable vague d’optimisme qu’elle a suscitée que les premières remises en cause du progrès sont apparues sous couvert de défense de la nature. Et aujourd’hui, c’est en exploitant le pessimisme provoquée par la crise qu’ont engendrée les dérives d’une finance prédatrice, que l’on tente de détourner la jeunesse de ce qui lui revient naturellement.

Car c’est à elle qu’il revient en premier lieu, par delà nos frontières terrestres, d’explorer notre univers proche et lointain et d’y découvrir de nouveaux principes physiques susceptibles de répondre aux défis scientifiques qui se posent sur Terre, y compris sur le plan environnemental.

Ensuite, en sortant de son berceau, la Terre, l’humanité grandira en prenant conscience de ses responsabilités dans l’univers. Enfin, il faut enfin intégrer le fait que l’extension du rayon d’action de l’homme dans l’espace n’est que la prochaine étape naturelle de son évolution.

Seulement voilà, cela implique qu’on transforme nos paroles en actes et qu’on y mette les moyens. C’est en cela que l’espace est un enjeu politique qui nécessite une vision et de se battre pour substituer à l’austérité destructrice une politique d’investissements massifs pour les prochaines missions robotisées et habitées vers la Lune, Mars et au-delà. Comme un Kennedy ou un de Gaulle ont pu le faire en leur temps.

C’est ce que Jacques Cheminade et Solidarité & Progrès ont fait lors des dernières élections présidentielles de 2012 et 2017. En associant à l’espace le développement de l’Afrique et une politique d’aménagement des océans. Sans cette vision d’un monde libéré de « l’occupation financière », l’espace restera un doux rêve qu’on oubliera après un dur réveil.

En ce 50ème anniversaire d’Apollo 11, profitons donc de cet enthousiasme que l’on voit suscité chez nos concitoyens, et même nos journalistes, pour rappeler que le défi spatial est avant tout un combat politique et culturel !