Oui à une écologie humaine, non au fascisme vert

lundi 20 mai 2019

Au moment même où l’on parlait sur le plateau télé de LCI de « contrôle des naissances » pour combattre la soi-disant « surpopulation » en Afrique, des militants S&P intervenaient avec ce tract à la conférence « 2049, quelle température ? ». Lors de cet événement organisé par l’Obs le 20 mai 2019, ils ont suscité de vives polémiques sur la dérive malthusienne du discours écologique dominant, et sur les véritables moyens de développer une économie « propre ».

Pour voir leurs interventions :
https://www.facebook.com/solidariteetprogres/videos/331721874188877/
https://www.facebook.com/solidariteetprogres/videos/289042015311021/

N’hésitez pas, vous aussi, à mettre les pieds dans le plat et à faire circuler ce document partout où une certaine bien-pensance écolo fait le lit d’un pessimisme anti-humain et d’un malthusianisme qui n’est plus si rampant que cela !

Tract Oui à une écologie humaine, non au fascisme vert
Solidarité & Progrès

Il y a 50 ans, au moment où le Club de Rome lançait son manifeste Halte à la croissance, Aurelio Peccei déclarait que « l’humanité se développe comme une maladie cancéreuse multipliant ses métastases », nous laissant le soin d’imaginer comment réduire le nombre de cellules cancéreuses...

Aujourd’hui, les extrémistes de l’écologie parlent de créer des « droits à procréer » prélevés sur les peuples riches pour réduire les naissances chez les peuples pauvres. On nous dira que nous, égoïstes, avons trop joui et que nous devrions nous serrer la ceinture pour réduire les inégalités qui existent entre nous et les pays du Sud. C’est se moquer du monde ! L’espérance de vie en Afrique, où l’on consomme peu d’énergie, est de l’ordre de 60 ans, tandis qu’en France elle dépasse 80 ans.

Balayons toute hypocrisie : les pays du Sud ne vivront dignement qu’en augmentant leur consommation d’énergie, et cela massivement. C’est la caractéristique même de la vie humaine. Si la Chine a pu réaliser l’exploit de sortir 700 millions de personnes de l’extrême pauvreté en 30 ans, c’est parce qu’elle s’est donné les moyens énergétiques de son développement.

Reverdir un désert requiert beaucoup d’énergie, comme l’envisage le projet Transaqua pour la remise en eau du lac Tchad ; mais ce serait bénéfique pour la planète et l’humanité, n’en déplaise aux adeptes de la deep ecology.

L’homme doit agir en artisan de la biosphère plutôt qu’en prédateur, pourvu qu’il ne cesse de découvrir et d’utiliser de nouveaux principes physiques. Ceci implique de passer constamment à des modes de production d’énergie de plus en plus denses, c’est-à-dire produisant plus de travail avec moins d’effort et moins de matière. Autrement dit, passer des hydrocarbures aux nucléaires de fission puis de fusion, et non aux énergies renouvelables intermittentes. C’est ainsi que l’humanité a toujours fait reculer les limites inhérentes à toute ressource et tout mode de technologie donnés.

C’est dans ce contexte de développement que l’on pourra mettre en place le ferroutage, l’isolation thermique et une politique d’élimination des déchets plastiques dans les océans et des débris dans l’espace proche.

Vous avez dit changement climatique ? Aujourd’hui, la climatologie se trouve au même stade que l’astronomie avant la découverte de la gravitation universelle : on mesure certains effets, certaines corrélations ; on fait des modèles informatiques, mais on ne connaît pas encore les causes physiques des phénomènes. La recherche de la vérité scientifique n’est pas possible sans véritable débat contradictoire constant. Or, fait inquiétant, réclamer un tel débat conduit à se faire clouer au pilori du « négationnisme ».

Ecoutons la jeune Greta Thunberg : « Certains disent que nous devrions étudier pour devenir chercheurs sur le climat, afin de pouvoir résoudre la crise climatique (…) Pourquoi devrions-nous étudier pour un futur qui n’existera bientôt plus, alors que personne ne fait rien pour le sauver ? » Elle n’a pas eu l’occasion d’étudier la science du climat ; elle ne fait que répéter des paroles que lui ont soufflées des adultes. Pire : elle affirme son refus de chercher à savoir par elle-même ! Le voilà, le véritable crime contre l’humanité : des enfants terrorisés, privés de curiosité et donc d’avenir.

Ne croyons pas détenir un savoir figé et méditons ces paroles d’Einstein : « L’imagination est plus importante que le savoir. Le savoir est limité alors que l’imagination englobe le monde entier, stimule le progrès, suscite l’évolution. »