Lors des grandes épidémies qui frappèrent l’Europe au Moyen Age, des croyants perturbés marchaient de ville en ville en priant et en se flagellant. Pour échapper à la peste, qu’on croyait envoyée par Dieu pour punir l’homme ayant vécu au-dessus de ses moyens, un seul remède : se punir soi même pour convaincre Dieu de suspendre son verdict. Voilà l’image qui nous vient inévitablement à l’esprit quand on analyse la vision du monde qui anime les organisateurs de la Marche pour la décroissance.
Contenu en lien avec :
Réchauffement climatique
|
Fascisme financier et croissance verte
|
L’histoire de l’humanité est celle de révolutions successives dans notre compréhension et la transformation de la nature. Cesser de s’identifier à cette capacité serait cessé d’être humain.
C’est pourtant ce que martèle les médias à longueur de temps, et toute une panoplie de projets décroissants, plus ou moins soft, mais tous fondés sur la gestion d’un monde fini condamné à l’épuisement. Ce qui s’est épuisé chez les nouveaux chantres de l’automutilation, c’est la confiance instruite en notre capacité de découvrir sans cesse des principes physiques nouveaux, des potentiels de la nature que nous ignorions, créant tout autant de ressources jusqu’alors inexistante.
On vous dit que vous êtes responsables de tous les maux de la terre, notamment du « réchauffement climatique ». On vous ment pour mettre en place des politiques anti-humaines.
Jugez-en par vous-même.