L’approche actuelle du « tout génétique » nous mène dans une impasse. Et pour cause, les généticiens appliquent la « méthode a priori » des systématiques et empiristes que dénonçait Claude Bernard lors de ses cours de médecine au Collège de France, en 1862-1863. Tout en suivant le faux-débat « matérialisme contre vitalisme », on comprend en quoi la méthode expérimentale de Bernard est supérieure et comment celle-ci devrait devenir une source d’inspiration pour aujourd’hui.
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Agnès Farkas
Articles
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Claude Bernard : La méthode expérimentale pour sortir de l’impasse génétique
17 juin 2008 -
La France, nouveau terreau pour les épidémies ?
5 septembre 2018Des maladies que l’on croyait présentes seulement dans des régions lointaines ou n’existant que dans les livres d’histoire de la médecine, sont de retour.
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Il y a 1900 ans, Galien riait des théories scientifiques du XXIe siècle
5 août 2008Depuis l’aube de la science médicale, deux approches sur la relation entre le vivant et le non vivant s’affrontent. Selon la première que l’on peut appeler ici « atomisme » au sens de Démocrite, ou « matérialisme », un organisme vivant serait la somme, ou l’agglomérat, de ses parties. A l’opposé pour Hippocrate, Platon et Galien, l’organisme comme un tout indivisible est le point de départ.
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Louis Pasteur et les Enragés
21 décembre 2022Roman nourri par une enquête scientifique de Paola Nicolas qui nous ramène aux grands combats, pour ou contre le vaccin de la rage, découvert par Louis Pasteur.
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Eugénisme privé ou comment l’homme devient l’assistant de la sélection naturelle
25 août 2009Aujourd’hui, comme au début du XXe siècle, le désir d’un homme « dépourvu de tares » est lourd de conséquences et va bien au-delà des interdits éthiques et moraux. Contre cette idéologie prégnante dans la société actuelle, il devient nécessaire d’admettre que chaque homme présent et futur est irremplaçable et indispensable au bien-être de l’humanité dans sa totalité. Ce que nient certains théoriciens de la génétique, lorsqu’ils conçoivent un « homme idéal sans tares » en préconisant le triage embryonnaire et humain.
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LIVRE : Connemara de Nicolas Mathieu
20 juillet 2023Revue de presse LIVRE Connemara Nicolas Mathieu, Actes sud.
« Un jour c’est sûr, c’est en vendant la promesse d’un monde décroissant qu’on gratterait les ultimes percentiles. »
Nicolas Mathieu situe ce roman entre Nancy et Epinal dans la région du Grand Est sur le fond musical d’un tube des années 80 de Michel Sardou, devenu l’hymne mythique des fins de soirée de fête. Connemara c’est le récit d’une brève rencontre amoureuse dans une France décroissante, entre une cadre d’un cabinet (...) -
Le Roi Jean de Shakespeare, une histoire contemporaine
12 mai 2009Nos manuels scolaires sont parsemés de noms de personnages historiques, de lieux de batailles, d’alliances entre grandes familles ou Etats, de dates… Enfants, nous les avons appris en les mémorisant : « L’an 800, couronnement de Charlemagne », par exemple. Souvent les enjeux historiques ne sont évoqués que par les victoires de « conquérants » comme celles de Guillaume que se disputent encore de nos jours la Grande-Bretagne et la Normandie.
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Le débat politisé sur le « droit à mourir »
24 février 2023Quels sont les enjeux réels d’un débat politique sur le « droit de mourir dans la dignité » ? Sommes-nous tous égaux devant celui-ci ? Comment savoir si une demande d’euthanasie est réellement faite en toute liberté ou si elle n’est pas soumise à une contrainte sociale. Elle peut être une décision sous influence.
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L’empire barbare vu par Shakespeare dans Titus Andronicus
22 décembre 2013Faut-il se réjouir de voir les opprimés s’indigner contre les injustices commises à leur encontre, à l’image des bonnets rouges qui ont récemment cassé des portiques en Bretagne ? L’histoire montre qu’une révolte sans projet positif pour l’avenir est tout sauf révolutionnaire. L’indignation sans perspective dégénère souvent en violence pour le plus grand profit des oppresseurs. Les grands patrons bretons qui ont distribué les bonnets rouges à leurs propres victimes l’ont fort bien compris.
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Martin Hirsch : à la tête de l’AP-HP, un marquis d’un autre temps
16 décembre 2019Par Agnès Farkas
[(Le patron de l’AP-HP, Martin Hirsch se fait discret – autant qu’il le puisse – depuis la grève organisée au sein de l’hôpital public par le Collectif Inter-Hôpitaux (CIH) des soins et des actes médicaux hospitaliers. Ce qui bouleverse l’administration comptable des hôpitaux et devrait le faire réagir.
Pour donner le ton brièvement à cet article : à partir du XIIIe siècle, le « marquis » possédait ce titre de courtoisie et avait les honneurs du roi. Il entrait alors (...)