L’économie keynésienne sera conçue par l’oligarchie financière comme le rempart contre deux menaces, ainsi que Keynes l’évoque lui-même dans La fin du laissez faire : celle du « marxisme collectiviste » et celle du « protectionnisme », que les Anglais assimilent au « système américain d’économie politique du XIXème siècle », issu de la révolution américaine. Inspiré par Alexander Hamilton et par Mathew et Henry Carey, ce système est à l’origine de fortes périodes de croissance, comme le furent celle de Lincoln et du New Deal de Franklin Delano Roosevelt, qui n’a rien à voir avec Keynes dans son objectif et ses intentions, contrairement à ce qu’on entend souvent.
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John Maynard Keynes
Articles
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III. Keynes démasqué : Un malthusien au service de l’Empire britannique
31 mars 2009 -
Plans d’aide, plans de relance : un coup de bazooka pour rien ?
6 juin 2020Faute d’un cap et de projets d’avenir clairs, les torrents de liquidités déversés ne prennent pas la bonne direction.
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Keynes, sexe et Nouveau Bretton Woods
30 janvier 2009Extrait de l’intervention de Jacques Cheminade à la conférence "2009, les pistes pour changer de système", Paris, 24 janvier 2009.
L’intégrale du discours est disponible ici.
Le compte-rendu de la conférence est accessible ici. -
Ce vrai Bretton Woods que l’oligarchie nous a si bien caché !
28 février 2021Des recherches récentes ont jeté une lumière tout à fait inattendue sur les véritables intentions de Franklin Roosevelt dans la création de l’ordre de Bretton Woods...
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IV. La Théorie générale de Keynes
22 avril 2009Néanmoins, la théorie de la production conçue comme un tout, qui est ce que ce livre cherche à développer, convient beaucoup mieux aux conditions d’un Etat totalitaire que la théorie de la production et de la distribution de richesses produites dans les conditions de la concurrence libre et d’une large dose de laissez-faire. La théorie des lois psychologiques mettant en correspondance la consommation et l’épargne, l’influence des crédits sur les prix et les salaires réels, le rôle joué par le taux d’intérêt : ceux-ci restent les ingrédients nécessaires de notre schéma de pensée (John Maynard Keynes, préface à l’édition allemande de la Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, 7 septembre 1936).
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I - II. Keynes et le combat
pour un nouveau Bretton Woods
24 décembre 2008Décédé voici soixante-trois ans, Keynes est peut-être aujourd’hui au pinacle de sa gloire. En effet, depuis le début de la crise systémique que nous vivons, les principaux pays du monde se sont soudainement convertis aux vertus du keynésianisme. Fini le libre-échange débridé, ayant conduit à l’accumulation de dettes spéculatives qui se comptent en millions de milliards ! Vive le retour de l’Etat dans l’économie pour sauver les banques de la faillite et éloigner le spectre des révolutions, qui ont toujours tendance à s’inviter dans ces moments où le pouvoir de l’oligarchie chancelle.
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Britain ou Bretton Woods ? Roosevelt contre Keynes
3 novembre 2008Eh non ! Franklin Roosevelt n’était et n’est pas keynésien. Bien au contraire. Aujourd’hui, le "Britain Woods" de Gordon Brown tente de préserver un système purement monétaire, là où LaRouche et d’autres veulent établir un système de crédit promouvant la souveraineté économique des nations. L’opposition entre le modèle monétariste britannique de Keynes et le véritable système américain d’économie politique est maintenant plus que jamais, un enjeu politique décisif pour notre époque. (...)