Chroniques stratégiques

Le nom de l’économiste américain Lyndon LaRouche s’est subitement manifesté dans le contexte du débat public suscité en Italie à l’occasion de l’adhésion de cette dernière à l’ICR. Alors qu’ils croyaient s’en être enfin débarrassés lors de son décès le 12 février dernier, voilà que LaRouche est réapparu, telle la statue du Commandeur dans le Don Juan de Mozart !

La loi Pacte, qui engagera la privatisation des Aéroports de Paris et de la Française des jeux, ainsi que la cession des parts d’Engie, a été votée à l’Assemblée le samedi 16 mars à 6h15 du matin – à l’aube du 18e week-end consécutif de manifestation des Gilets jaunes et de la journée de ski du couple Macron à la Mongie.

Le 7 mars, la Réserve fédérale américaine a laissé entendre qu’elle allait « adoucir » sa politique monétaire au cours de l’année 2019, tandis que la Banque centrale européenne a reporté de six mois la perspective d’une éventuelle remontée des taux d’intérêts et lancé une nouvelle vague de prêts aux banques.

L’adhésion de l’Italie à l’"Initiative une Ceinture, une Route" ouvre une brèche béante dans la paranoïa anti-chinoise entretenue en Occident, et met à mal la rhétorique présentant ce projet comme un plan exclusivement chinois.

Plus que l’oppression, le mépris et l’humiliation déployés par les pouvoirs en place pour contenir ou briser les révoltes naissant de toutes parts, c’est surtout l’absence de véritable pouvoir qui convainc les populations qu’un changement est non seulement nécessaire mais possible. On voit désormais que le roi est nu.

À quelques jours de la visite du président chinois Xi Jinping à Rome, les 22 et 23 mars, les élites transatlantistes découvrent avec stupeur que l’Italie s’apprête, sans doute à cette occasion, à signer avec la Chine un protocole d’entente formalisant son adhésion aux Nouvelles Routes de la soie.

Tel un héros sans peur et sans reproche, le président français fait front, seul face à la horde des affreux populistes qui sèment le doute et la confusion à travers notre vieux continent.

On ne peut certainement pas résumer le second sommet entre Donald Trump et Kim Jong-un, qui s’est tenu dans la capitale vietnamienne les 27 et 28 février, par des constats simplistes, comme sont coutumiers du fait la plupart des grands médias occidentaux.

Suite à l’attentat du 14 février dernier contre un groupe paramilitaire indien, la tension grandit entre l’Inde et le Pakistan dans le Cachemire, l’une des régions les plus militarisées du monde.

La situation au Venezuela s’est accélérée de façon dramatique au cours du week-end dernier, et elle pourrait bien se dénouer – tragiquement ou pas – dans les tous prochains jours. Car la mèche est si grosse qu’il s’agit de l’allumer le plus rapidement possible, avant qu’elle n’apparaisse trop clairement, et tant qu’une bonne partie de l’opinion publique est sous l’emprise de l’émotion.