Conférence Institut Schiller

S.E. Naledi Pandor : la réponse du Sud global - dialogue avec Cheminade et Helga LaRouche

jeudi 12 décembre 2024

Transcription de l’intervention de S.E. Naledi Pandor lors de la visioconférence internationale du 8 et 9 décembre 2024 de l’Institut Schiller.

Femme politique sud-africaine, membre du congrès national africain (ANC), membre du parlement, et ancienne ministre des Relations internationales et de la Coopération, Mme Pandor fut ministre de l’Éducation (2004-2009), ministre de la Science et de la Technologie (2009-2012), ministre des Affaires intérieures (2012-2014), de nouveau ministre des Sciences et des Technologies (2014-2018) puis ministre de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle (2018-2019).

Son intervention est suivie de ses échanges avec Mme Helga Zepp-LaRouche, présidente et fondatrice de l’Institut Schilleret avec l’intervenant qui lui précéda, Jacques Cheminade.

S.E. Naledi Pandor : Je remercie infiniment l’Institut Schiller et en particulier le Dr Helga Zepp-LaRouche de m’avoir invitée à participer à cette importante conférence. J’aurais dû m’exprimer hier, lors du panel sur les questions mondiales, et je vais essayer de revenir aujourd’hui sur certaines des remarques de M. Cheminade.

Le monde d’aujourd’hui est aux prises avec une politique toxique, dominée par des intérêts personnels agressifs et la négligence de la valeur de la coopération mondiale. Les organismes multilatéraux comme l’ONU n’ont pas été en mesure de réagir de manière décisive, et l’organe le plus puissant de l’ONU, le Conseil de sécurité, est pris en otage par la concurrence entre les grandes puissances et l’utilisation inégale du droit de veto.

De nombreux commentateurs ont qualifié ces cinq dernières années d’environnement géopolitique extrêmement toxique, mettant à l’épreuve les relations internationales et effritant les liens établis de longue date qui ont contribué à éviter une guerre mondiale pendant plus de cinq décennies.

Cette période est également considérée par certains comme un point d’inflexion, une période offrant un espace à un nouveau collectif d’idées progressistes qui chercheront à placer au premier plan les personnes plutôt que les intérêts.

Il y a un espoir que le Sud prenne les choses en main. Le concept de « Sud » est controversé, car la région ne dispose pas d’un groupe cohérent de nations connectées partageant une hégémonie, comme c’est le cas pour les nations du Nord.

Nous sommes donc toujours aux prises avec ce problème qui consiste à donner une signification à l’unité du Sud.

Il y a cependant des signes prometteurs de l’émergence de nouvelles formations et nouvelles perspectives politiques.

Par exemple, l’Afrique du Sud a montré un engagement positif envers le droit international et le système des Nations unies, en s’adressant à la Cour internationale de justice dans le cadre de ses efforts pour mettre fin à la guerre en cours contre les Palestiniens dans les territoires occupés. Ce faisant, l’Afrique du Sud a placé les droits de l’homme et la préoccupation pour ceux qui souffrent au premier plan de ses actions de politique étrangère.

Cette attitude rappelle celle de l’ancien président Nelson Mandela, qui a joué un rôle clé dans plusieurs initiatives de paix sur le continent africain et qui a façonné la politique étrangère de l’Afrique du Sud en la fondant sur le souci des autres, sur la promotion des droits de l’homme et sur la solidarité internationale. « Je me soucie de vous parce que vous vous souciez de moi », a-t-il déclaré. Cela renvoie à une philosophie africaine très ancienne, l’Ubuntu, qui signifie « Je suis humain parce que vous reconnaissez dans l’action mon humanité ».

Le deuxième développement positif est la maturation du forum des BRICS, qui s’est transformé en organe élargi, cherchant à adopter une approche plus inclusive de la politique mondiale et des partenariats internationaux. Les BRICS sont apparus comme un forum positif dans la mesure où ils cherchent à discuter de nouvelles idées sur des questions clés telles que la science, l’innovation, le commerce, le financement international et le développement du Sud. La création de la Nouvelle Banque de développement des BRICS et ses premiers succès laissent espérer la création de nouvelles institutions et de nouvelles pratiques.

L’une des réalités, même si nous sommes absolument d’accord avec M. Cheminade sur l’importance cruciale de la science et de l’innovation, est que les subventions accordées à l’Afrique incluent rarement un financement pour la recherche, pour la capacité d’innovation et pour l’avancement de la science sur le continent africain.

Nous pensons également que l’attention portée à la réforme des Nations unies et à la démocratisation du Conseil de sécurité constitue une autre occasion positive que nous devrions saisir pour remodeler les relations mondiales. L’Assemblée générale, réunie en septembre dernier, s’est engagée à faire avancer les processus de réforme et à rendre le Conseil de sécurité plus efficace, plus efficient, plus démocratique et plus représentatif.

Enfin, je crois que la tâche des cinq prochaines décennies sera certainement d’adopter des stratégies réalisables pour la transformation fondamentale de l’Afrique. Notre continent doit relever les défis difficiles que sont les inégalités, la pauvreté et le chômage. L’Afrique compte une importante population de jeunes, impatients, désireux de parvenir à une Afrique prospère et démocratique. La communauté internationale doit donc travailler en étroite collaboration avec l’Union africaine pour faire avancer la mise en œuvre de notre plan directeur pour le développement de l’Afrique, l’Agenda 2063 pour l’Afrique.

Dans ce plan directeur, nous avons défini les domaines critiques du développement, notamment l’eau, les ressources énergétiques renouvelables, les infrastructures et la logistique pour le commerce intra-africain, l’agriculture et la sécurité alimentaire. Et nous demandons à nos partenaires d’apporter leur soutien au continent pour renforcer sa capacité à mettre en œuvre ce programme de développement. Nous n’avons pas besoin de nouveaux plans ; nous devons nous assurer que les plans existants soient efficaces et fonctionnent pour le bien de l’Afrique, pour le bien de toute l’humanité du Sud.

Nous pensons que le Sud peut être une source de progrès, de paix et de sécurité. Les pays du Sud doivent adopter la démocratie, la pratique des droits de l’homme et le respect du droit international comme garanties essentielles pour mettre fin à la toxicité de la concurrence des puissances, qui a véritablement érodé les relations humaines. En fait, l’érosion du respect des droits de l’homme et du droit international constitue une menace très sérieuse pour la pratique de la science, car les gouvernements non démocratiques détestent l’honnêteté de la recherche scientifique et détestent l’opportunité de l’innovation.

Il nous incombe donc à tous d’adopter les idées énoncées dans le cadre de développement posé par l’Institut Schiller pour garantir que tous les aspects de l’activité humaine qui font progresser l’humanité soient réellement adoptés par les gouvernements du Sud comme par ceux du Nord.

Nous devons encourager une nouvelle relation humaine dans le monde, qui se consacre à l’autonomisation de tous les êtres humains et nous permette de développer une humanité plus prospère, plus engagée et plus compétente, capable de résoudre les problèmes fondamentaux auxquels nous sommes tous confrontés.

Car, parallèlement aux problèmes, nous avons une capacité humaine – une ingéniosité – de résoudre les problèmes, et nous devons nous unir pour rassembler ces capacités et veiller à utiliser les relations internationales pour résoudre les problèmes du monde.

J’attends avec impatience les débats sur nos contributions. Merci beaucoup.

Helga Zepp-LaRouche

Jason Ross : Merci, Mme Naledi Pandor. Nous allons maintenant passer à une brève période de discussion avec S.E. Pandor, Helga Zepp-LaRouche et Jacques Cheminade. J’aimerais demander à Helga, pour commencer, si elle veut dire quelque chose pour répondre à ce que vous avez entendu ce matin ou cet après-midi.

Helga Zepp-LaRouche : Oui, je tiens à vous exprimer, Excellence Dr Pandor, ma plus profonde joie de nous faire l’honneur d’être présente à notre conférence, car nous avons suivi ce que vous avez fait et nous avons constaté que le gouvernement sud-africain a pris la direction morale du monde, que l’Occident semble avoir abandonnée en cette période. Vous avez donc déjà répondu dans vos remarques à ce que je voulais vous demander.

Mais permettez-moi de vous répéter ma question. Hier, nous avons discuté de la situation stratégique, que plusieurs d’entre nous, dont Scott Ritter et moi-même, avons qualifiée de période la plus dangereuse de toute l’histoire, plus encore que la crise des missiles de Cuba, du fait même que nous semblons nous diriger comme un train fou sans freins vers une catastrophe nucléaire.

Cela a été confirmé par [cette remarque faite par le contre-amiral Thomas Buchanan [porte-parole du Pentagone et directeur de la planification et de la politique de l’USSTRATCOM)], lors de la réunion du CSIS (Centre d’études stratégiques et internationales),->16805] le 20 novembre dernier. Il a déclaré que pour maintenir l’hégémonie américaine, les Etats-Unis considéraient comme légitime d’utiliser des armes nucléaires, mais qu’ils devraient en conserver une certaine capacité de réserve afin de pouvoir combattre de futurs adversaires. Cela implique l’idée ridicule que l’on puisse gagner une guerre nucléaire régionale ou limitée et continuer ensuite ses affaires comme auparavant. Ce qui n’est évidemment pas le cas.

Car comme Ted Postol et d’autres l’ont démontré de manière convaincante, si une guerre nucléaire éclate, la probabilité qu’elle mette fin à toute vie sur la planète est très élevée, voire totale.

La question est donc de savoir ce que nous pouvons faire pour sortir de cette voie incroyablement dangereuse.

Je réfléchis à cette question depuis très longtemps et si l’on considère les relations entre les États-Unis et la Chine, l’OTAN et la Russie, elles semblent presque désespérées. Le sous-secrétaire d’État américain Kurt Campbell a récemment déclaré que la Chine représentait pour les États-Unis la plus grande menace de leur histoire. En Allemagne, par exemple, le ministre de la Défense Pistorius parle de rendre l’Allemagne « prête à la guerre ». Et l’Europe est en train de se militariser.

Je pense que le seul espoir d’éviter une catastrophe qui signifierait la fin de l’espèce humaine est de convaincre les nations occidentales de cesser de se confronter au Sud global. Le Sud global représente déjà, selon les statistiques de Cambridge, 85 % de la population humaine : c’est de loin la majorité mondiale. Et si nous pouvions faire quelque chose pour convaincre les Européens et même les États-Unis de coopérer avec les BRICS, pour développer l’Afrique, l’Amérique latine et l’Asie, par exemple, aider l’hémisphère sud à surmonter enfin les vestiges du colonialisme en lui permettant de s’industrialiser, nous servirions aussi l’intérêt de l’Occident car ce serait la seule façon humaine de résoudre la crise des migrants.

Je voulais donc vous demander si nous ne pourrions pas entamer un dialogue pour mettre ce sujet à l’ordre du jour, afin de passer de l’affrontement à la coopération, de manière à avoir un impact stratégique qui résoudrait réellement ce problème. C’est la question que je vous pose.

Naledi Pandor : Merci beaucoup, c’est une question très complexe. La première réponse serait, je pense, que nous avons besoin de dirigeants matures et rationnels, et besoin de scientifiques, comme M. Cheminade y faisait allusion. Si l’on n’a pas ce niveau de logique et de raisonnement rationnel, on se retrouve dans une situation irrationnelle où domine la seule volonté d’exercer son influence et son pouvoir sur les autres. C’est une approche extrêmement erronée, qui exclut une grande partie du monde de la possibilité de faire avancer l’humanité de manière positive vers un avenir dans lequel nous serions tous prospères, où nous aurions tous le sentiment que le monde fait preuve de discernement et reconnaît réellement nos besoins et nos capacités.

Nous avons donc besoin de dirigeants matures, capables de délibérer sur la manière dont les économies les plus puissantes (les États-Unis d’Amérique, la Chine et l’Europe, dans une certaine mesure) pourraient entretenir des relations positives entre elles. Et je suis sûre qu’avec une discussion appropriée, une ouverture à l’idée de parvenir à une issue positive, ils seraient en mesure de résoudre les tensions actuelles entre eux.

L’idée de se préparer à la guerre est un très mauvais exemple de leadership. Nous devrions nous préparer à utiliser nos capacités innées pour faire avancer le monde. Nous en sommes à un point où de nombreux pays détiennent des armes très inquiétantes et mortelles. Je viens d’Afrique du Sud, un pays qui a accepté de détruire les armes nucléaires qu’il avait eu l’occasion de fabriquer à l’époque de l’apartheid. L’une des premières décisions du nouveau gouvernement dirigé par Nelson Mandela a été de s’opposer à la détention d’armes nucléaires. Et tant que nous disposerons de capacités scientifiques nucléaires, celles-ci seront utilisées à des fins pacifiques et non pour militariser l’Afrique du Sud contre un pays d’Afrique ou une autre partie du monde.

Je pense donc que nous avons besoin d’une réflexion nouvelle. Nous avons besoin d’une société civile, et en particulier d’organisations intellectuelles, qui soient plus visibles et plus audibles pour présenter des perspectives alternatives sur la façon dont nous devrions voir le monde, et qui fournissent des exemples clairs de ce à quoi nous pouvons nous attendre si nous empruntons la voie négative d’un affrontement entre les plus puissants du monde. Cela nous portera préjudice à tous. Si les grandes puissances parviennent à se rapprocher, cela favorisera le développement, en particulier pour les pays les plus pauvres du Sud. Cela mettra le monde sur une trajectoire totalement nouvelle et offrira une opportunité de changement et d’indépendance réelle que nous n’avons pas eue depuis la fin de l’impérialisme et du colonialisme sur le continent africain.

Cet environnement, bien que toxique, offre une nouvelle occasion de s’engager d’une manière très différente dans les relations internationales, en construisant de nouveaux partenariats entre les différentes régions du monde. Mais ce sont les plus puissants qui doivent prendre la décision de faire quelque chose de positif. Sinon, ils vont provoquer une réaction qui conduira à la destruction du monde et à une instabilité accrue, comme nous le constatons semaine après semaine en différentes parties du monde.

Jacques Cheminade

Jason Ross : Merci beaucoup. J’aimerais demander à Jacques Cheminade s’il a quelque chose qu’il souhaiterait aborder avec notre éminente invitée ?

Jacques Cheminade : Excellence, je voudrais vous poser une question qui correspond à la fois à ce pour quoi nous nous battons et à ce qu’Helga et vous avez dit. Ne pensez-vous pas que la mobilisation des diasporas du Sud global, à l’intérieur des pays d’Europe et des États-Unis, puisse être une très bonne manière d’éduquer nos propres nations, grâce à ces gens qui, tels que nous les rencontrons dans les rues de Paris et dans d’autres pays, sont, en politique et dans leur connaissance de ce qui se passe dans le monde, plus avancés que nos propres peuples ? Ne pensez-vous pas que nous pourrions organiser quelque chose ensemble en mobilisant la diaspora ?

S.E. Dr. Naledi Pandor : Je pense que c’est tout à fait possible, car pour parvenir à cette paix que défend l’Institut Schiller, il faut que nous, l’humanité, acceptions de travailler plus étroitement ensemble. Cela nécessite également d’accepter la diversité, comme l’a fait l’Afrique du Sud démocratique. La reconnaissance de l’unité et de la diversité est un élément essentiel de la Constitution sud-africaine. Nous avons compris que le racisme, les préjugés et la haine des autres, en raison de l’orientation, de la culture ou de la religion, sont en fait négatifs pour une société. Ce que nous devons faire pour construire une nation capable de travailler ensemble, c’est accepter la notion d’unité dans la diversité. Je suis donc convaincue qu’il faut travailler plus étroitement avec la diaspora, faire en sorte que ceux qui sont étrangers dans un pays s’y sentent les bienvenus, profiter de leur expertise et de leur compréhension du monde dont ils sont issus. Mais aussi les faire contribuer au développement de leur propre pays, en développant des modèles comme pour l’Afrique du Sud, où bon nombre de nos professionnels de santé qualifiés vont travailler au Canada, en Australie et au Royaume-Uni. Il n’existe aucune disposition contractuelle prévoyant qu’ils puissent travailler une partie de leur temps dans notre pays, l’Afrique du Sud, ou dans une autre partie de l’Afrique. En tant que pays du Nord, on a donc privé l’Afrique de compétences essentielles et on n’a pas travaillé à l’élaboration d’un accord plus inclusif qui garantirait le partage de ces compétences. Nous avons donc vraiment besoin d’une nouvelle éthique, d’une nouvelle approche du développement, des relations internationales, de l’interaction et de la coopération entre nous en tant que citoyens du monde. Nous devons également accepter la notion de dépendance entre nous tous. Quels que soient mon origine, ma race, mon sexe, si nous travaillons ensemble, cela peut être bénéfique pour tous. L’isolement ou l’exclusion ne nous aident pas à créer un monde meilleur.

Jason Ross : Bravo ! J’aimerais savoir si la fondatrice de l’Institut Schiller, Mme Helga Zepp-LaRouche, souhaite ajouter quelque chose avant de passer à la session suivante.

Helga Zepp-LaRouche : Non, je pense que vous nous avez donné matière à réflexion pour la suite, Dr Pandor. J’ai hâte de renforcer ce type de collaboration, et je ne peux que souligner un peu plus le rôle du Sud global, car à Bandung, lors de la première conférence Afrique-Asie, où Chou Enlai, Nehru et Sukarno se sont accordés sur les cinq principes de la coexistence pacifique, ils ont également noté que si une guerre nucléaire éclatait, le Sud serait aussi touché que le Nord. Cela pourrait prendre quelques semaines de plus, mais en fin de compte, ils mourraient aussi. Cela donne au Sud global l’intégrité morale et le droit de s’exprimer plus fortement, je pense, parce que leur voix est beaucoup plus raisonnable que ce que nous avons entendu ces derniers temps dans cet Occident qui traverse une crise culturelle très profonde.

C’est pourquoi je vous encourage, ainsi que d’autres dirigeants du Sud, à jouer un rôle encore plus déterminant pour remédier à cette situation.

S.E. Dr. Naledi Pandor : Merci beaucoup pour cela, Dr Helga. Je voudrais juste terminer en disant que je souhaite rappeler à tous ceux qui vivent dans le Nord qu’ils ont contribué de manière incroyable à ce que nous obtenions notre liberté en Afrique du Sud. Car ils ont tous accepté de participer à la campagne de solidarité internationale contre l’apartheid. C’est l’impulsion internationale, parallèlement à notre propre lutte nationale, qui a vraiment fait une différence majeure dans notre conquête de la liberté. Je pense que nous devons raviver la solidarité internationale envers tous ceux qui souffrent aujourd’hui de préjudices et d’oppression. Le monde a montré, dans le cas de l’apartheid, que nous pouvions travailler ensemble, que les Nations unies pouvaient se rassembler, établir un comité contre l’apartheid qui veillerait à ce que le nom de Nelson Mandela soit perpétué, et que l’apartheid soit déclaré crime contre l’humanité.

Je pense donc que nous devrions dire au monde :

Lorsque nous travaillons ensemble sur des objectifs positifs, nous pouvons accomplir beaucoup de choses, et même vaincre des maux tels que l’apartheid.