La chasse aux sorcières contre Trump prend l’eau

mercredi 6 décembre 2017

Malgré les efforts désespérés des docteurs Frankenstein du « Deep State » pour redonner vie à leur créature, à coups de révélations extravagantes relayées par la machine médiatique, la réalité s’impose inexorablement : s’il y a bien eu manipulation des élections américaines de 2016, ce n’est pas le fait des Russes mais d’une cabale réunissant le clan Clinton, certains réseaux ultra-corrompus des services secrets et les milieux financiers, avec un « petit » coup de pouce de Britanniques addicts à leurs relations privilégiées avec Washington.

La mise en examen vendredi de Michael Flynn, ancien conseiller à la Sécurité nationale de Trump, par le procureur spécial Robert Mueller est en effet intervenue à un moment où les pressions du Congrès se font de plus en plus fortes auprès du FBI et du Département de la Justice (DoJ), qui refusent depuis des mois avec obstination d’obéir aux demandes des élus à propos du « dossier Steele » (le dossier d’accusation de collusion entre Trump et la Russie, concocté par l’ « ancien » agent du MI6 britannique Christopher Steele). Contraint de céder, le DoJ a annoncé lundi qu’ils autorisaient la Commission du renseignement de la Chambre, l’autorité en charge de la surveillance de ces activités, dirigée par le Républicain Devin Nunes, à auditionner plusieurs personnes se situant au cœur de la cabale contre la présidence, dont le vice-directeur du FBI Andrew McCabe et l’agent Peter Strzok.

Il s’agit d’un véritable tournant : Strzok faisait partie de l’équipe d’enquête menée par Robert Mueller, jusqu’à ce qu’il soit écarté le plus discrètement possible, il y a trois mois, suite à des révélations sur des courriels échangés en 2016 avec sa maîtresse (également agent du FBI), dans lesquels il manifestait clairement ses opinions anti-Trump et pro-Hillary. CNN a publié le 4 décembre un article montrant que Peter Strzok a même fait en sorte de protéger Hillary Clinton dans le cadre de l’enquête du FBI sur l’affaire des courriels envoyés depuis un serveur privé, alors qu’elle dirigeait le Département d’État.

Dans un éditorial intitulé « Le problème de crédibilité de Mueller », le Wall Street Journal écrit : « Tout cela renforce nos doutes quant à la capacité de M. Mueller de mener une enquête juste et crédible sur le rôle considérable du FBI dans l’affaire sur Trump et la Russie. M. Mueller a dirigé le bureau pendant douze ans et il est un ami intime de M. Comey, dont le renvoi par M. Trump a déclenché sa nomination à titre de procureur spécial. La réticence à coopérer avec une enquête du Congrès aggrave les doutes liés à ce conflit d’intérêts évident ». De façon plus abrupte et plus directe, le Business Daily affirme : « L’enquête de Mueller sur Trump est trop politisée : il faut arrêter ça ». De son côté, le Washington Post, qui a pourtant été au cœur de la fabrication du Russiagate, appelle désormais à la nomination d’un procureur spécial afin d’enquêter sur le FBI et le DoJ…

Le mensonge de trop du présentateur télévisé Brian Ross

L’exemple emblématique du désespoir de cause de nos docteurs Frankenstein est le dérapage du présentateur vedette de la chaîne ABC News, Brian Ross, suspendu par sa direction pendant un mois pour « faute grave ». Vendredi dernier, Ross a été pris en flagrant délit de fabrication d’une « fake news » affirmant que Michael Flynn avait eu contact avec les Russes avant l’élection, information reprise par les médias à travers le monde entier, y compris en France, pendant toute la journée. C’était une bombe, puisque cela impliquait que Donald Trump avait menti et que l’accusation de « collusion » trouvait enfin un argument de taille.

Comme plusieurs médias américains l’ont ensuite fait remarquer, Brian Ross a à son actif une longue série d’affirmations sans fondement ; en 2001, il avait déclaré par exemple que Saddam Hussein était derrière les lettres à l’anthrax. CNN rapporte que 250 000 tweets ont été écrits suite à ce dernier dérapage de Ross, « 99 % étant négatifs », et que plus personne à ABC News ne veut travailler avec lui : « son avenir semble s’assombrir ».

Rappelons ici qu’alors qu’il était journaliste pour NBC News, Ross a joué un rôle central dans la campagne de diffamations médiatiques ayant visé l’économiste et homme politique Lyndon LaRouche au début des années 1980, lancée par un conglomérat médiatico-financier coordonné par le milliardaire John Train, un personnage associé au président George H. W. Bush et à la CIA. L’objectif était, à coup de mensonges, de créer un statut de paria pour LaRouche à travers les médias, afin de faciliter des poursuites pénales à son encontre, conduite par un certain… Robert Mueller, l’actuel procureur spécial chargé de l’ « enquête russe ». Comme le monde est petit ! (Lire à ce sujet : Les trois crimes du procureur très spécial Robert Mueller)

À l’époque, LaRouche était « l’homme à abattre », en raison de l’influence de ses idées, non seulement auprès des dirigeants des « pays non alignés » (Gandhi, Portillo, etc.), mais également au sein des institutions américaines, jusque même l’administration Reagan. De même aujourd’hui, les élites anglo-américaines représentant l’oligarchie financière sont terrifiées à l’idée que la présidence Trump amorce une détente et une entente avec la Russie et la Chine mettant fin à leur emprise sur les affaires du monde.