LaRouche et Gallagher : 50 ans de combat contre l’Etat policier américain

mercredi 30 octobre 2013

Devant une centaine de personnes réunies à l’occasion d’un meeting électoral de Diane Sare, la candidate au poste de Gouverneur du New Jersey pour le Comité d’action de Lyndon LaRouche (LPAC), l’ancien député démocrate Neil Gallagher et l’homme politique et économiste américain Lyndon LaRouche ont évoqué (par téléphone) leurs combats respectifs contre la corruption d’un système politique américain à la dérive.

Cornelius (Neil) Gallagher a mené en son temps un combat courageux contre les dérives policières du directeur du FBI, J. Edgar Hoover, et était un soutien puissant des politiques économiques et sociales des frères Kennedy.

Aux Etats-Unis, il est de notoriété publique que Edgar Hoover (soupçonné d’avoir organisé l’assassinat des frères Kennedy et de Martin Luther King) agissait en réalité au service des grandes banques d’affaires de Wall Street.

Gallagher et LaRouche ont tous deux encouragé leurs concitoyens à se mobiliser contre les abus de la « grande armée d’informateurs », comme l’a appelée Gallagher. Celui-ci a dénoncé les « 70 agences de police secrètes... les agences d’application de la loi fédérale qui ont modifié le comportement de nos élus. Ils vivent dans la peur. » « Quelle est notre stratégie de sortie ? », a-t-il poursuivi : « Nous créons des crises, de nouveaux ennemis contre lesquels nous pouvons espionner... dans 120 pays. »

L’ancien député a ajouté que les effets des abus de Hoover ont été multipliés par 10 000 depuis lors et il a salué les actions du donneur d’alerte Edward Snowden, ainsi que les participants à la manifestation contre la NSA plus tôt dans la journée, avant de faire part de son admiration pour Lyndon LaRouche : « Peu de gens comprennent ce contre quoi nous nous battons, à moins qu’ils aient confronté ce Gouvernement secret, comme vous l’avez fait. »

Lyndon LaRouche lors des échanges avec le député démocrate Neil Gallagher

LaRouche a répondu qu’ils avaient en effet l’un et l’autre une certaine affinité en raison des épreuves qu’ils ont tout deux traversées, sans parler de leur âge similaire (92 et 91 ans).

50 ans après l’assassinat de John F. Kennedy, les deux hommes ont insisté sur le fait qu’il est grand temps de mettre un terme à l’emprise de l’Etat policier sur le pays, et qu’il faut tout mettre en œuvre pour faire renaître au plus vite la véritable intention constitutionnelle des Etats-Unis. Ils se sont mis d’accord pour se rencontrer en personne afin de mieux coordonner leurs actions.

Lors des échanges avec l’auditoire, LaRouche a soulevé la nécessité d’éradiquer le pessimisme et la couardise qui hélas prévalent dans la société de nos jours. C’est précisément cet état de fait qui empêche les gens de s’engager en politique et par conséquent retarde la possibilité qu’on assainisse le système bancaire en rétablissant la loi Glass-Steagall :

Les gens ont perdu confiance en eux-mêmes... ce qui les freine est la couardise. Nous devons trouver les moyens de les convaincre d’abandonner leur couardise, de prendre plaisir à la victoire... Vous n’avez qu’une seule vie à vivre, utilisez-là à bon escient. Ne vous souciez pas du résultat... Ce que vous faites pour l’humanité après que vous soyez mort [les conséquences futures de vos actes] vous fournit le courage de mener combat.

Interview (en anglais) avec Neil Gallagher sur le site de LPAC :