Coopération économique
A l’issue de cette entrevue, le ministère chinois des Affaires étrangères a publié un communiqué rapportant le sentiment et les intentions du dirigeant chinois :
Du côté américain, la National Public Radio américaine rapporte :
Dans son précédent message publié sur X, Trump a déclaré, entre autres, que
Pour l’instant, rien n’indique que cela soit lié aux discussions américano-russes du 15 août concernant le projet de tunnel sous le détroit de Béring.
Il s’agit là d’un vaste ensemble de projets infrastructurels : trains, tunnels, matériaux de construction nouveaux et transformés, technologies de la communication, énergie/électricité, y compris la construction de centrales nucléaires avancées du type indiqué par les récentes percées russes, permettant de réduire la taille des centrales électriques.
Cet ensemble définit le complexe technologique qui est la condition préalable à la réalisation du tunnel sous le détroit de Béring et de ses extensions nécessaires. Il est fort probable que, suite à la rencontre Xi-Trump, le président russe Vladimir Poutine en ait été informé.
Contradiction
Cependant, quasiment au même moment, sans doute en réaction au succès des essais russes sur le système de lancement de son missile de croisière expérimental Burevestnik à propulsion nucléaire, et d’une percée similaire avec son missile sous-marin Poséidon, Trump a publié cette déclaration :
La réalité est pourtant bien différente et Trump a confondu « arme propulsée par un mini-moteur nucléaire » et « nouvelle arme atomique ». Aucun pays, à l’exception de la Corée du Nord, le 3 septembre 2017, n’a testé d’arme nucléaire depuis 1998, il y a plus d’une génération.
Ainsi, les explications ultérieures de Trump pour justifier ses propos ont davantage contribué à aggraver les choses plutôt qu’à les clarifier. Ses déclarations pour le moins aberrantes trahissent la présence d’autres forces en jeu, souvent d’origine britannique, redoublant soudain d’efforts pour tenter de faire dérailler les pourparlers entre la Chine, la Russie et les États-Unis. Les conséquences sont également visibles dans la politique impériale, digne d’un Teddy Roosevelt, vis-à-vis de l’Amérique centrale et du Sud, des Caraïbes et de l’Afrique.
Aussi, si l’on veut comprendre cette contradiction et se frayer un chemin pour sortir du maelström, il faut considérer les choses d’un point de vue supérieur à celui de Trump. Seule cette perspective nous permettra d’appliquer l’idée de la « coïncidence des contraires » récemment évoquée par le Pape Léon XIV.
Un profond malentendu sur l’identité des USA
De ce point de vue, considérons un autre événement survenu la semaine dernière à Washington : la réintégration par le Service des parcs nationaux, dans Judicial Square, de la statue du général sudiste Albert Pike, fondateur du Ku Klux Klan suprémaciste.
Cette statue avait fini par être déboulonnée en 2020 lors du mouvement « Black lives matter ». En 1992, alors qu’il était candidat indépendant à la présidence américaine, l’économiste Lyndon LaRouche (1922-2019) avait écrit à ce propos :
Effectivement, la réhabilitation de la statue d’un individu qui s’est non seulement violemment opposé à la Constitution des États-Unis dans le conflit le plus sanglant de l’histoire américaine, mais qui a fondé le KKK, témoigne d’un profond malentendu sur l’identité même des États-Unis et la nature de leur Constitution.
Coïncidence des opposés
En 1984, dans une vidéo consacrée à l’éducation, LaRouche expliquait :
« Nous sommes redevables à Cues pour bien d’autres choses, ajoutait LaRouche. Par exemple, c’est lui qui a défini la doctrine du droit international régissant la forme moderne de la république souveraine de l’État-nation ».
La réflexion approfondie du pape Léon XIV sur Nicolas de Cues, dans son homélie du jubilé, le 25 octobre, permet d’accéder à l’histoire inconnue de la véritable origine des États-Unis, ayant sa source dans la Renaissance italienne et non dans la Royal African Society de John Locke. En effet, les idées de Nicolas de Cues permettent d’adopter la perspective conceptuelle nécessaire pour mener le système présidentiel américain, à travers le projet du détroit de Béring et le Plan Oasis pour l’Asie du Sud-Ouest, vers une nouvelle architecture internationale de sécurité et de développement.
C’est ainsi que nous pourrons nous assurer que les essais nucléaires prévus dans un avenir immédiat soient associés au développement pacifique de réacteurs à fission miniatures et à une collaboration avancée sur la fusion thermonucléaire, dans le cadre d’une communauté de principes régies par « la coïncidence des contraires ».


