26 octobre 2009 (Nouvelle Solidarité) – Lors d’une interview à la radio publique russe Voice of Russia, l’économiste ukrainienne et ancienne candidate présidentielle, Natalia Vitrenko, a apporté son soutien à la proposition d’ « Alliance des quatre puissances » de Lyndon LaRouche pour changer le système financier international. Vitrenko, présidente du Parti Socialiste Progressiste, était interviewée à son retour d’Allemagne après avoir participé à un séminaire aux côtés de Lyndon LaRouche.
« Je tiens à souligner que les prévisions économiques de Lyndon LaRouche et les miennes, [*] sur l’inévitabilité d’une crise financière et économique globale, se sont révélées justes. Nous avons donc la légitimité morale pour condamner ceux qui ont provoqué cette crise et proposer les remèdes nécessaires pour sauver la planète », a-t-elle dit. Vitrenko a ensuite enjoint les auditeurs à bien comprendre que la bulle spéculative ne pourra jamais être renflouée, même avec les 20000 milliards injectés jusqu’ici, puisqu’elle est de 1,4 million de milliards de dollars. Pour elle, les annonces concernant une reprise économique en cours sont des « balivernes » et pour l’instant, les principaux gouvernements du monde – Etats-Unis, Russie, Chine, Inde – ne font pas ce qu’il faut pour sortir de la crise. » Mais, a-t-elle dit en citant « l’Alliance des quatre puissances » proposée par LaRouche, le « principal espoir » pour le monde réside dans une action conjointe de ces quatre grands pays pour réformer le système financier. Il faut « liquider la bulle financière et le capital spéculatif », et seules ces quatre nations réunies peuvent le faire.
Elle a également évoqué la nécessité de « redresser » le dollar en le liant à nouveau à un véritable socle économique, tout en qualifiant la politique actuelle d’émission monétaire sans contrepartie menée par la Réserve fédérale, de « violation flagrante de la Constitution américaine », précisant que seul le Congrès est constitutionnellement autorisé à émettre la monnaie.
Vitrenko conclut en déclarant que « l’humanité n’a plus beaucoup de temps » avant que cette crise ne se transforme en catastrophe globale, mais « tant qu’il y a encore des êtres humains, il y a de l’espoir ».
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