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LaRouche propose une stratégie de sortie pour la guerre d’Irak

mardi 24 juillet 2007, par Lyndon LaRouche

Lyndon LaRouche vient de proposer la seule stratégie viable pour un retrait réussi des Etats-Unis hors d’Irak

Le 23 juillet 2007 (LPAC)-Lyndon LaRouche vient de proposé la seule stratégie viable pour un retrait réussi des Etats-Unis hors d’Irak. Cette stratégie est cohérente avec la perspective proposée depuis longue date par l’ancien candidat à l’investiture présidentielle du Parti démocrate, pour rétablir la stabilité dans la région, présentée la dernière fois en Avril 2004 sous le nom de « Doctrine LaRouche pour l’Asie du Sud-ouest ».

LaRouche a commencé par énoncer la réalité devenue inévitable compte tenu de l’évolution de la situation en Irak : « l’Irak est une cause perdue », a-t-il dit, faisant écho a une majorité croissante des militaires états uniens d’active ou à la retraite. Dans une discussion avec Executive Intelligence Review, le 23 juillet, un Contre-amiral à la retraite a comparé la situation actuelle en Irak avec celle du Liban en 1975, au début de sa guerre civile.

« Il n’y a plus de base pour le maintien du déploiement militaire américain en Irak, » a continué LaRouche. « Il ne fait qu’empirer la situation de jour en jour. La montée en puissance actuelle de l’armée américaine ne fait que désigner les Etats-Unis comme la cible principale à toutes les attaques asymétriques. Et les britanniques manipulent tous les côtés du conflit à la façon typique de l’Empire dans le traité Sykes Picot.

« En retirant les forces états-uniennes du théâtre des combats, tous les adversaires verront les Etats-Unis en fonction de leur potentiel de changer le cours de choses - pour ou contre leurs intérêts. En se retirant d’Irak maintenant, à dit LaRouche, les Etats-Unis pourront améliorer leur rôle dans la situation, passant de celui de cible de toutes les opérations asymétriques, à celui de facteur pratique permettant de résoudre le conflit de la façon la plus désirable. Ceci demandera évidement, la pleine coopération de tous les voisins de l’Irak et des nations de la région élargie comprenant l’Asie du Sud Ouest et l’Asie centrale.

« Mais rien ne sera possible, » a conclu LaRouche, « sans le retrait d’Irak. Laissez derrière une force symbolique pouvant aider à l’effort de stabilisation de la région, une fois que les différentes factions irakiennes, leurs voisins régionaux et les autres puissances majeures auront trouvé un accord entre elles. Ca, c’est bien. Seule ce type d’opération de « flanc » stratégique peut marcher à cette heure tardive. Le retrait d’Irak des forces états-uniennes doit être une opération de flanc stratégique. »

LaRouche s’est déclaré prêt à participer à un tel effort - étant donné sa crédibilité auprès des acteurs régionaux que son opposition persistante à toute cette mésaventure militaire états-unienne, et son approche globale à la question de la paix à travers le développement économique dans la région étendue de l’Asie du Sud Ouest, lui a permis de gagner.