Suite au 1er tour des législatives 2024

Pour une nouvelle Libération, déclaration de J. Cheminade

lundi 1er juillet 2024, par Jacques Cheminade

Déclaration de Jacques Cheminade, président de Solidarité & Progrès, après le premier tour des élections législatives

Une lame de fond a déferlé contre la politique inféodée au mondialisme financier de l’ancien régime. Cependant, les forces politiques prétendant représenter cette volonté populaire de rupture sont elles-mêmes prisonnières du carcan qui nous a été imposé depuis 1946.

Elles font toutes comme si le risque de guerre n’existait pas. Aucune ne combat frontalement l’oligarchie financière de la City, de Wall Street, de BlackRock et de tous les propagateurs d’une austérité sociale criminelle. Aucune ne conteste la politique de réarmement occidentale que porte cette oligarchie. Aucune ne remet réellement en cause la subordination des États européens dans les domaines de la défense, de l’énergie et des données. Aucune n’a rendu publique la prochaine recommandation découlant de l’article 126 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, dans le cadre de la procédure pour déficit excessif, qui condamne nos dirigeants à asservir leur propre peuple.

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Les candidats d’Ensemble étaient soumis d’avance, ceux du RN ont vendu sans moyens réels l’illusion nationale et ceux du Nouveau Front populaire, l’illusion sociale. Dans ces conditions, face au risque immédiat de guerre et de krach financier, tous ont promis avec les mains liées les empêchant de tenir leurs promesses.

Nous avons été réduits au rang de lanceurs d’alerte. Nous sommes fiers de l’avoir tenu.

Faute de moyens financiers, Solidarité & Progrès et moi-même avons été réduits au rang de lanceurs d’alerte. Nous sommes fiers de l’avoir tenu. Bien plus, cette nouvelle architecture internationale de sécurité et de développement mutuels que nous proposons est la clé pour nous libérer, avec les États du Sud planétaire dont l’exigence de souveraineté rencontre la nôtre.

Aujourd’hui, au sein du chaos vers lequel nous nous dirigeons, je suis convaincu que le pire peut survenir comme le meilleur. La France n’est pas seule. Une coalition mondiale pour la paix s’élève entre les peuples.

À nous d’évoquer dans nos esprits les patriotes et citoyens du monde qui ont relevé le défi en juin 1940 et de continuer le combat de libération nationale contre les féodalités financières et leurs collaborateurs, qu’ils soient inconscients ou aveugles.