Les élections européennes : aucun vrai gagnant, beaucoup de perdants

dimanche 26 mai 2019

Déclaration de Solidarité & Progrès

Paris, le 26 mai 2019 — Le Rassemblement National (RN) se vante de son succès. Il arrive bien en tête, mais avec un pourcentage de voix inférieur à celui de 2014. Emmanuel Macron enregistre, lui, une cuisante défaite pour avoir tenté de transformer l’élection en un duel entre Marine Le Pen et lui. Yannick Jadot remporte près de 13% des voix, mais grâce à l’éparpillement de la gauche et à la propagande verte tous azimuts des médias.

C’est cependant trois points de moins en pourcentage que Daniel Cohn Bendit en 2009. La France insoumise (FI) s’effondre face à ses démons. Le PS fait mieux que prévu mais s’effondre toute de même aussi. Laurent Wauquiez et LR sont bien entendu les grands perdants : la droite « libérale » est devenue macronienne. L’UDI ne trouve pas de place, le Parti animaliste fait autant qu’elle, Dupont-Aignan à peine davantage, à peu près comme Benoît Hamon.

Deux choses sont à regretter : le faible résultat de Ian Brossat, qui a fait une bonne campagne, et la désunion des souverainistes, qui ont préféré entretenir leurs egos plutôt que de s’unir.

Solidarité et Progrès a refusé pour sa part de participer à une élection organisée par une Union européenne qui n’est que la caricature de l’Europe. Nous nous battrons dès demain pour le vrai défi, retrouver notre souveraineté monétaire au service du peuple et susciter la paix dans le monde par le développement mutuel.

Nos candidats aux municipales seront présents dans cette élection, dont les Français et les Françaises voient bien l’enjeu au delà du régime des partis, et continueront à soutenir l’exigence de justice et de dignité des gilets jaunes, sans prosélytisme partisan.