Conférence de l’Institut Schiller à New York : inspirer l’humanité pour qu’elle accomplisse sa mission

vendredi 15 avril 2016

Helga Zepp-LaRouche, présidente et fondatrice de l’Institut Schiller.

La conférence internationale organisée par l’Institut Schiller le 7 avril à New York intitulée « Construire un Pont terrestre mondial : vers le progrès de l’humanité », a mis en évidence le potentiel qu’ont les États-Unis pour rompre avec l’approche destructrice de la géopolitique et l’effondrement économique et pour renouer avec leur identité historique de nation créatrice. Quelque 300 personnes ont répondu à l’appel, représentant de nombreux états du pays et aussi de pays d’Asie, d’Afrique et d’Europe.

Les vidéos de la conférence en anglais sont disponibles à la fin de l’article.

La présidente de l’Institut Schiller, Helga Zepp-LaRouche, a ouvert les débats avec une présentation sur la situation de crise des réfugiés et du danger de guerre actuel, et sur l’alternative que représentent aujourd’hui une coopération internationale autours d’objectifs communs à l’humanité, avec la Nouvelle Route de la soie et le concept du Pont terrestre mondial qu’elle a développé avec Lyndon LaRouche.

Après le passage de son message vidéo sur les implications d’un tel changement de paradigme, Lyndon LaRouche qui n’était pas présent dans la salle, s’est entretenu dans un échange très vivant par Internet avec le public. Il est revenu plusieurs fois sur l’importance unique de l’esprit humain, qui permet à chaque individu de découvrir de nouveaux principes en vue de faire progresser l’humanité. Il a cité Einstein comme l’exemple idéal d’une personne capable de faire de telles découvertes.

Parmi les autres intervenants du premier panel, l’ancien ministre de la Justice Ramsey Clark du président Johnson, qui a dressé un réquisitoire contre la guerre, le professeur Li Xiguang de l’université Tsinghua en Chine, qui a présenté en image, le tour qu’il a réalisé depuis 1990 avec ses élèves d’une grande partie du projet « Une Ceinture, une Route », et l’ambassadeur Ahmed Farouk, consul général d’Égypte à New York. Ce dernier a décrit avec ferveur le creusement du nouveau Canal de Suez, un projet mené à bien en un temps record avec un financement exclusivement national, et le projet de la création de trois nouvelles zones de développement. Cela a provoqué un sentiment étrange parmi les participants américains qui se rappelaient les grands projets d’infrastructure du passé, tout en sachant que rien de la sorte n’est plus en chantier aujourd’hui aux États-Unis, et ce depuis longtemps.

Le panel "Les Nouvelles Frontières Scientifiques" avec de g. à dr. au podium : Tom Wysmuller, Jason Ross, Dr. Feng Hsu et Kesha Rogers.

Pour le deuxième panel consacré aux « Nouvelles Frontières Scientifiques », Kesha Rogers, plusieurs fois candidate du LaRouchePAC (le mouvement américain dirigé par Lyndon LaRouche) dans le Texas pour les élections du Congrès et du sénat, a lancé un appel vibrant à redonner vie à la mission scientifique de la NASA pour créer une renaissance économique. Elle était suivie par deux anciens chercheurs de la NASA, Tom Wysmuller et le Dr Feng Hsu, et par Jason Ross un membre de l’équipe scientifique du LaRouchePAC.

Trio instrumental interprétant une pièce du répertoire classique chinois.

Un dialogue culturel remarquable par sa diversité a marqué le troisième et dernier panel. En musique, les pièces présentées allaient de l’école bel canto italienne à la musique classique chinoise, sur des instruments à corde traditionnels, en passant par un lieder allemand et le chant d’un poème de 1905 du Bengali Rabindranath Tagore. Et pour compléter, deux autres présentations : l’une du professeur Ben Wang de l’Institut Chine sur l’ « unité de la calligraphie, la poésie, la peinture et la musique dans l’art chinois », et l’autre de Carmela Altamura, professeur de chant, qui a parlé des opéras de Verdi associés au Risorgimento italien.


Vidéos en anglais des trois panels :