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Nouvelle Solidarité N°3/2016

Modèle chinois : les chiens aboient, la caravane passe

Nouvelle Solidarité N°3/2016 - S’abonner.

• ÉDITORIAL de Jacques Cheminade : Chômage II. (p. 1)

• FRANCE :

  • RÉFUGIÉS : Les Britanniques maîtres de la jungle de Calais. Le 23 janvier, à Calais, une manifestation en faveur de « meilleures conditions d’accueil pour les réfugiés » s’est terminée par la
    prise d’assaut d’un ferry britannique et le taggage de la statue du Général de Gaulle. Alors que les conditions de vie des migrants sont au-delà du précaire, le groupe britannique No Borders a été pris en flagrant délit de fomenter un climat de guerre civile.
    Par Karel Vereycken. (p. 2-3)
  • DIALOGUE AVEC LA NATION. Pourquoi convaincre votre voisin d’y participer. Gagnant chaque mois en
    auditoire, le dialogue mensuel de Jacques Cheminade avec la nation (DALN) devient un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui comptent oeuvrer pour le changement.
    Par Yannick Caroff. (p. 3)
  • NON à l’uberisation de la santé ! Lors du DALN (voir ci-dessus), Gilles Guillen, chirurgien-dentiste à Grasse (06), a posé la question suivante, à laquelle la responsable du secteur santé de S&P, répond.
    Par Agnès Farkas. (p. 3)

• FOCUS :

  • MODÈLE CHINOIS : les chiens aboient, la caravane passe. Du côté de Wall Street et de la City de Londres, nombreux sont ceux qui, face à la dégringolade de la bourse chinoise, se lèchent déjà les babines, fantasmant sur la chute prochaine de ce dangereux compétiteur. C’est oublier que la croissance chinoise n’a rien à voir avec la bourse : à peine 5 % de ses entreprises se financent sur les marchés boursiers. La croissance chinoise est physique, elle dépend de grands programmes d’équipement lancés par le gouvernement au niveau national, mais aussi à leur extension désormais à tous les pays du monde, via les projets de « Nouvelles routes de la soie », lancés par Xi Jinping. Tout autre est, malheureusement, notre politique « perdant-perdant » occidentale, où la croissance n’est faite que de bulles spéculatives – immobilier, pétrole et matières premières, monnaies, taux d’intérêts. Et face à l’effondrement possible, hors de question de se réformer, comme la Chine l’a entrepris avec sa bourse. C’est aussi une politique de guerre et d’expansion coloniale au Moyen-Orient et en Afrique, qui est en train de nous conduire vers une nouvelle guerre mondiale.
    Par Christine Bierre. (p. 4-5)
  • ALORS LES BRICS, c’est fini ? Avec la dégringolade de la bourse chinoise, la chute du rouble en Russie et les déboires politiques et économiques du Brésil, l’oligarchie occidentale exulte : où en sont aujourd’hui ces BRICS qui allaient en remontrer à l’Occident ?
    Par Christine Bierre. (p. 4-5)
  • LA CARTE SUNNITE DE LA FRANCE. Contrairement à la Chine, qui vient de poser les bases d’une sortie par le haut de la crise au Moyen-Orient, clé de voûte de la paix mondiale, la France, elle, préfère jouer les chiens aboyant au passage de cette caravane de paix.
    Par Christine Bierre. (p. 5)

• CULTURE :

  • ENTRETIEN AVEC HELGA ZEPP-LAROUCHE : La beauté, une nécessité politique ? Jamais nos pays n’ont connu de crises aussi graves. Pourquoi alors si peu de contestation contre cet ordre inique imposé par Washington, Londres et Bruxelles, cette nouvelle mouture de l’Empire britannique ? Ce n’est pas par ignorance, car tout est désormais accessible sur internet. Pour le grand poète, dramaturge, philosophe et politique allemand que fut Friedrich Schiller, la solution est à chercher du côté de ce que de Gaulle appelait le caractère – le courage de se lever pour défendre la justice et le bien – et dans les émotions qui le nourrissent. Megan Beets, de l’équipe de jeunes chercheurs animée par notre ami, l’homme politique américain Lyndon LaRouche, s’est entretenue fin janvier avec Helga Zepp-LaRouche, fondatrice et présidente de l’Institut Schiller, sur cette question fondamentale. (Extraits) (p. 6-7)

• CINÉMA :

  • ALLEZ VOIR The Big Short. Dès 1995, lors de sa campagne présidentielle, Jacques Cheminade alertait ses concitoyens des risques inhérents à la spéculation financière. Vingt ans plus tard, après la fameuse crise dite des subprimes, Adam McKay réalise un film, adaptation du livre de Michael Lewis, The Big Short (en français : Le casse du siècle).
    Par Alexis Rannou. (p. 8)