A Washington, l’offensive du LaRouche PAC pour Glass-Steagall

jeudi 17 octobre 2013

Nous avons empêché la guerre inconstitutionnelle d’Obama en Syrie, maintenant arrêtons la guerre d’Obama et Wall Street contre les USA - VOTONS LE GLASS-STEAGALL VITE !

Ainsi se présente l’encart publicitaire acheté hier par le Comité d’action politique de Lyndon LaRouche (LaRouche PAC) dans le quotidien The Hill, diffusé à 23 000 exemplaires dans la capitale américaine et lu par tous les cercles gouvernementaux. 2500 exemplaires supplémentaires ont également été distribués sous forme de tract par le LPAC, provoquant de vives discussions au sein des institutions et du Congrès en particulier.

Lors d’une conférence de presse des sénateurs Barbara Boxer, Benjamin Cardin et Mazie Hirono sur la crise gouvernementale, un militant du LaRouche PAC, Matthew Ogden, a demandé à la sénatrice Boxer si elle pouvait remettre Glass-Steagall sur le devant de la scène (maintenant que le cirque du shutdown est terminé) afin d’en finir avec Wall Street une bonne fois pour toutes. La sénatrice a répondu par l’affirmative, de même que le sénateur Cardin, tout cela sous l’oeil des caméras...

Voici le texte de l’encart publicitaire paru dans The Hill :

Nous avons empêché la guerre inconstitutionnelle d’Obama en Syrie
Maintenant arrêtons la guerre d’Obama et Wall Street contre les USA

VOTONS LE GLASS-STEAGALL VITE !

L’intention de Wall Street et du président Obama derrière la fermeture des services gouvernementaux est de stopper Glass-Steagall. Elle vise également à lancer une politique de résolution bancaire par voie de renflouement interne (bail-in) et à couper encore plus dans nos niveaux de vie, tout cela conduisant à une hausse du taux de mortalité dans la population américaine. C’était l’objet de la rencontre entre Obama et les principaux « banksters » de Wall Street, dont le PDG de JPMorgan Chase Jamie Dimon, le PDG de Goldman Sachs Lloyd Blankfein et le PDG de Deutsche Bank Anshu Jain, le 2 octobre à la Maison Blanche.

Obama, la direction du Parti démocrate et leurs acolytes républicains sont sur le point, sur ordre de Wall Street qui se croit propriétaire de notre gouvernement, de déclarer la guerre au peuple américain. Le « shutdown » des services gouvernementaux est une mise en scène sans précédent. Et pourtant, combien de sénateurs et représentants honnêtes sont tombés dans le piège, effrayés par d’éventuelles représailles de la part de la Maison Blanche, des dirigeants de leur propre parti et de Wall Street ?

Il est temps que le Congrès prenne ses distances avec les banksters de Wall Street, ainsi que leurs valets à la Maison Blanche et sur la colline du Capitole.

Des sénateurs et représentants, tant démocrates que républicains, se sont mobilisés récemment pour empêcher Obama de lancer une guerre non-constitutionnelle, sans l’accord du Congrès, contre la Syrie.

Où sont maintenant les patriotes démocrates et républicains désireux d’agir pour défendre le bien-être général de la population contre Wall Street ? Où sont les patriotes démocrates et républicains ayant le courage à la hauteur de l’engagement décrit par John F. Kennedy dans son livre Profiles in Courage ?

Franklin Roosevelt avait expulsé les marchands du temple en promulguant la Loi Glass-Steagall. Plusieurs propositions de loi sont aujourd’hui en attente dans les deux chambres du Congrès pour ré-instaurer Glass-Steagall. Qui seront aujourd’hui les nouveaux Glass et Steagall, pas seulement lorsqu’il n’y a aucun risque mais sous le feu du combat politique ? Qui prend suffisamment au sérieux l’avenir de notre pays ?

Il ne suffit pas de prêter son nom comme co-signataire d’une proposition de loi visant à rétablir Glass-Steagall. Il est nécessaire d’aller de l’avant sans se laisser distraire par les réactions de l’ennemi, en l’occurrence Wall Street.

C’est le peuple américain qui est too big to fail. C’est son intérêt général qui doit être promu, pas celui de Wall Street.

Les activités spéculatives et parasitaires de Wall Street sont le cancer de notre système politique. Il a besoin d’être amputé, et non pas d’être nourri.

Il n’y a pas d’autre solution à cette crise. Comme l’avait déclaré Roosevelt : « La seule chose à craindre est la peur elle-même. » Glass-Steagall doit être rétabli maintenant !

[L’appel est signé par 40 personnalités américaines - la liste ]

En France, soutenez notre proposition de loi pour couper les banques en 2 !