par Gretchen Small (EIR News)
Chalmers, en tant que numéro deux du principal institut de politique militaire de la monarchie britannique, préconise l’emploi d’armes nucléaires contre la Russie, pour forcer sa capitulation face à l’OTAN, dans le conflit ukrainien. Il considère même cette option comme étant déployable « en temps réel »
Prenons deux des exemples les plus flagrants de son point de vue.
En mai 2022, M. Chalmers a tristement proposé, dans le Financial Times et sur le site du RUSI, qu’une « crise des missiles de Cuba sous stéroïdes » avec la Russie, ayant lieu dans le contexte d’une tentative ukrainienne de s’emparer de la Crimée, pourrait être la meilleure option pour forcer la Russie à capituler. M. Chalmers a admis qu’il s’agirait d’un moment extrêmement périlleux, mais il a fait valoir qu’une crise nucléaire de ce type pourrait permettre aux dirigeants de faire plus facilement des compromis difficiles.
Le 24 mars dernier, M. Chalmers a déclaré à Shasnak Joshi, rédacteur en chef de la rubrique Défense du magazine impérial The Economist, qu’il ne voyait aucun inconvénient à ce que le Royaume-Uni lance une frappe nucléaire sur la Russie à partir de l’un de ses sous-marins. Il a rejeté les objections de la Royal Navy selon lesquelles si le Royaume-Uni lançait une frappe nucléaire sur la Russie, les positions des sous-marins stratégiques britanniques seraient exposées, ce qui permettrait à la Russie de neutraliser l’ensemble de la capacité de dissuasion nucléaire du Royaume-Uni (jusqu’à présent, limitée aux sous-marins) en guise de représailles. Ce n’est pas très convaincant, affirme M. Chalmers. Il n’est pas nécessaire de tirer tous les missiles en même temps ; on pourrait peut-être n’en tirer qu’un seul. En outre, il ne serait pas nécessaire de frapper une grande ville ; une « frappe de démonstration » sur une base militaire russe pourrait permettre d’éviter les pertes plus importantes qu’entraînerait le bombardement d’une grande ville. Il a approuvé la déclaration de Joshi selon laquelle les forces britanniques n’auraient pas besoin d’utiliser une bombe nucléaire dépassant une mégatonne ; une bombe de la taille d’Hiroshima ou de Nagasaki pourrait être tirée !
Ce fou a pourtant présidé l’un des groupes chargés de préparer la Revue de la Défense stratégique de 2025 du ministère britannique de la défense, et a maintenant été appelé à servir en tant que « conseiller stratégique ».


