- La croissance en question
- Deux images
- Qu’est-ce que le scénario négaWatt ?
- L’hypothèse négaWatt qui dérange
- C’est quand le bonheur ?
- La méthode négaWatt
- Les trois principes négaWatt
- L’énergie en France depuis 70 ans
- La sobriété et l’efficacité, les deux grands remèdes
- Le bois toujours sera
- Une France féconde et bien portante, cauchemar de négaWatt
- La révolution industrielle qui donne des sueurs froides à négaWatt
- Le bonheur d’être humain et de croître
- L’anti-thermodynamique triomphe contre l’épuisement
- Conclusion
Depuis quelques mois, le thème de l’écologie est revenu sur le devant de la scène comme une préoccupation fondamentale des français derrière le pouvoir d’achat et l’immigration. Dans le même temps, la vague des « collapsologues », apôtres de l’effondrement prochain de la civilisation, s’est nourrie de la peur de la croissance et du changement climatique pour imposer un débat biaisé sur la décroissance de l’humanité [1]. Cette utopie de la décroissance n’est pas nouvelle mais elle rencontre aujourd’hui une population plus ouverte qu’avant car habituée depuis des décennies à l’austérité et à l’absence de réel progrès de la société humaine. Des solutions simplistes et ouvertement dépopulationnistes viennent alors combler le manque d’ambition politique des dirigeants et caressent les gens dans le sens de leur dépit.
Dans un article précédent, L’utopie suicidaire du mix 100% renouvelables, j’avais démontré rigoureusement qu’il était impossible de fournir suffisamment d’énergie à la société française moderne avec les seules énergies renouvelables, surtout si la consommation énergétique augmentait. J’avais précisé, en revanche, que si l’on voulait…