Plutôt que de nous enliser dans une guerre commerciale stérile et dangereuse avec la Chine, nous avons tout intérêt à travailler avec elle pour ré-écrire les règles du jeu au niveau international. De plus en plus de pays européens participent déjà à la Nouvelle route de la soie (One Belt, One Road, OBOR ou Belt and Road Initiative, BRI - Initiative une Ceinture, une Route en français), et s’offrent ainsi les perspectives de développement que l’Europe de Bruxelles ne leur a jamais permises.
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- Dans ce numéro du journal Nouvelle Solidarité qui annonçait sa candidature aux élections présidentielles de 1995, un grand article présentait déjà l’intérêt pour le monde du projet de Nouvelle route de la soie.
Depuis 1995, Jacques Cheminade a été le seul candidat présidentiel à explicitement faire campagne en faveur de cette initiative de la Chine en coordination avec son amie Helga Zepp-LaRouche, fondatrice de l’Institut Schiller.
Dans le sixième point de ses « Cent premiers jours », le candidat soutenu en 2017 par Solidarité & Progrès s’engageait à « bâtir un nouvel ordre économique international, gagnant-gagnant, avec les pays membres des BRICS » et à « instituer au besoin un G12 avec tous les pays membres des BRICS, s’appuyant sur l’initiative chinoise de Nouvelle route de la soie ».
Pour nos dirigeants, ce moment historique est une occasion unique à saisir pour nous sortir de tant d’années de crise, de dépression et de risque de guerre. Pour notre Europe à bout de souffle, c’est l’occasion de s’unir autour d’un vrai projet de développement mutuel, et de rompre avec le carcan financier imposé par l’UE.
Par-delà la frénésie des médias toujours prêts à vendre la peur de la Chine, c’est à vous de faire comprendre la portée de cette dynamique.
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