En pdf, la version allemande d’un résumé de cet article paru dans l’hebdomadaire allemand Neue Solidarität N° 40 du 4 octobre 2018.
A la fin des années 1970, en Europe, plusieurs équipes d’ingénieurs font émerger des nouvelles technologies de transport :
- En France, le fameux Aérotrain de l’ingénieur Jean Bertin, « flottant » sur des coussins d’air, ce véhicule sans roue pouvait atteindre plus de 400 km/h en évoluant sur une simple voie en béton surélevée sur pylônes ;
- En Angleterre, le professeur Eric Laitwaite, avec son Hovertrain RTV 31, travaillait, avec moins de moyens et moins de succès, sur le même concept ;
- En Italie, l’Institut aéronautique de Palerme a mis au point dans les années 60 et 70 plusieurs prototypes d’aérotains, notamment l’IAP3.
- En Allemagne, le Transrapid, également sans roue, utilisait la sustentation magnétique (maglev), technologie sophistiqué et onéreuse mais très performante.
- En Suisse, le Swissmétro, également à sustentation magnétique mais évoluant dans un semi-vidé dans un tunnel souterrain, projet développé par l’Ecole Polytechnique de Lausanne.
Dans un premier temps, ces percées inspirèrent de nombreux responsables politiques régionaux, nationaux et européens à repenser l’aménagement du territoire en imaginant de nouveaux axes de transport permettant de rapprocher des centres d’activité déjà existants et surtout de désenclaver des déserts territoriaux.
Le projet Europole
Un des schémas les plus discutés à l’époque : le projet Europole (En anglais Europolis, du nom d’une hypothétique capitale…