Déclaration de Solidarité & Progrès

Vaccin oui, passe vaccinal, non !

vendredi 14 janvier 2022

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Malgré les nombreuses protestations, la cacophonie ridicule qui règne à l’Assemblée nationale et au Sénat et la profonde division qu’il attise dans notre pays, voilà le passe vaccinal sur le point d’être entériné.

Par ses propos indignes, que son porte-parole Gabriel Attal a confirmés et relayés, Emmanuel Macron a clarifié son intention : faire porter la responsabilité de la crise sanitaire sur les non-vaccinés. Or, la crise que connaissent les hôpitaux et que vivent les personnels de santé est la conséquence directe de la casse de l’hôpital public, organisée par le gouvernement, casse à laquelle s’ajoutera sous peu celle de la sécurité sociale.

Face aux errements du gouvernement d’Emmanuel Macron, Solidarité et Progrès réaffirme les points essentiels de ce qui doit constituer une authentique politique de santé publique.

Vaccination

La vaccination est l’un des piliers de toute politique de santé publique. Elle ne peut toutefois fonctionner que si la majorité de la population est vaccinée, à l’échelle de la France et du monde. Il appartient aux gouvernements de créer les conditions permettant la vaccination pour tous dans les meilleures conditions de transparence afin que le consentement des citoyens puisse véritablement être « éclairé ».

C’est pourquoi :

  • Dès qu’un vaccin est homologué par l’OMS, les autorités de santé doivent le rendre disponible. Ceci concerne les vaccins Sinovax, Sinopharm et, espérons-le, Valneva. Enfin, le vaccin Novavax vient d’être accepté en France, il reste à rendre disponibles les Sinovax et Sinopharm. Une grande partie des non-vaccinés sont simplement des personnes qui ne veulent pas du vaccin ARNm. En revanche, elles sont dans l’immense majorité prêtes à se faire vacciner avec un vaccin de type traditionnel ;
  • Les tests sérologiques permettant de ne pas vacciner à l’aveugle, doivent être pris en charge par la sécurité sociale. Ceci évitera des dépenses ultérieures dans le cas des personnes développant des effets secondaires qui auraient pu être évités en prenant en compte leur état médical ;
  • La pandémie de Covid-19 ne pourra être stoppée que si tous les pays disposent des vaccins pour leur population. C’est pourquoi les brevets doivent en être levés pour en permettre l’accès à tous. Il devrait revenir à l’OMS de proposer des mesures pour éviter la « rétention » de ceux-ci par les pays les plus riches au détriment des plus pauvres.

Une indispensable transparence

Certes, le gouvernement a dû faire face à des défis considérables mais, outre le fait qu’il s’est montré incapable d’anticiper, sa gestion de la situation a abouti à créer une défiance profonde envers la science et les institutions.

Pour renverser cette dynamique, il est donc nécessaire :

  • D’ouvrir une enquête sur de possibles conflits d’intérêts entre les membres du gouvernement (ainsi que des hauts fonctionnaires de la Santé) et les laboratoires pharmaceutiques, en particulier le laboratoire Pfizer, dont la situation de quasi-monopole ne peut qu’éveiller les soupçons ;
  • De rendre public les contrats passés avec ces laboratoires et leurs conditions d’obtention. A tout le moins, ils doivent être examinés par une commission ad hoc de l’Assemblée nationale et du Sénat ;
  • D’obliger les entreprises privées auxquelles l’État achète les vaccins d’assumer la responsabilité de leurs produits, notamment des effets secondaires éventuels ;
  • D’obliger les médecins ou fonctionnaires de la Santé invités sur les plateaux par les médias pour commenter la situation sanitaire à déclarer, comme la loi le prévoit, s’ils ont des conflits d’intérêts ;
  • D’assurer que les délibérations du Conseil de défense sanitaire ne soient plus couvertes par le secret ;
  • De garantir la remontée effective des effets secondaires, leur étude et leur prise en compte par les autorités de santé.

L’hôpital et les soignants

La politique de démantèlement des services publics, et donc de l’hôpital, est véritablement le cœur même de la crise. C’est un changement d’orientation politique global qui est nécessaire.

Dans l’immédiat, il faut donc :

  • En finir avec les fermetures de lits d’hôpitaux, de services, d’hôpitaux et autres établissements publics de santé ;
  • Proposer aux personnels de santé réticents à la vaccination par Pfizer d’autres vaccins, non ARNm. Ces personnels qu’ils soient hospitaliers ou non devront être dès lors immédiatement ré-intégrés. Il en est de même pour les médecins libéraux.

Protocoles thérapeutiques

Le gouvernement a basé toute sa stratégie médicale sur la seule vaccination sans prendre en compte les mesures de renforcement du système immunitaire. Ont été en outre rejetés tous les protocoles à administrer en phase précoce, pourtant utilisés avec succès par de nombreux médecins généralistes ayant prescrits certains médicaments officiellement autorisés jusque-là.

Le fait que les laboratoires pharmaceutiques investissent aujourd’hui ce terrain des médicaments en phase précoce, à un tarif bien plus élevé, renforce là aussi le soupçon.

  • Il faut donc laisser les médecins prescrire les médicaments déjà connus et utilisés. Les traitements ainsi administrés devront faire l’objet d’un suivi avec les organismes compétents afin d’en tirer des enseignements sur ce qui est efficace et ce qui ne l’est pas.

Passe sanitaire/vaccinal

L’application de ces mesures, prises dans le cadre d’une mobilisation pour la santé publique, rendra caduc le recours à un passe sanitaire/vaccinal dont l’obligation, sans réel débat de fond, porte atteinte aux libertés publiques pour une efficacité de contrôle sujette à caution. Un tel passe, ou plutôt un carnet individuel de vaccination à jour (en fonction des vaccins nécessaires selon les destinations), sera toutefois nécessaire lors des déplacements internationaux.

COMMENTAIRES

SEYER - le 15 janvier 2022

Bonjour,
Excellente analyse de la situation et propositions d’actions très pertinentes.

XICLUNA - le 15 janvier 2022

tous les moyens sont bons pour enrayer la pandémie, même emmerder les non vaccinés., qui sont des gens dangeureux qui méritent punition. Le problème vient de l’ignorance de neuf dixième des gens qui ne connaissent même pas la différence entre ARN et ADN et qui se permettent de donner un avis. Bande de cons et d’ignorants !!!!!!!!

Jean-louis JENNEQUIN - le 15 janvier 2022

Prise de position claire et à mon avis juste (dans le sens "justesse"). D’accord avec 100% du message, notamment sur les éventuels conflits d’intérêts des décideurs ou influenceurs. La déclaration du Président Macron est totalement indigne de la fonction. Il manquerait plus qu’il fasse pipi par terre et qu’il se roule dedans pou faire voir qu’il est pas content !.... Qu’aurait-on dit,notamment au niveau des médias officiels , si une telle déclaration avait été faite par un dirigeant un peu plus à l’Est : Dictature, droits de l’homme, oppression des opposants, ...
Cordialement

Emmanuel Grenier - le 15 janvier 2022

Il me semble que l’urgence absolue est de rétablir des conditions de travail dignes dans les hôpitaux et cliniques. J’écris ce message d’une clinique justement, où j’ai pu voir une nouvelle fois la situation d’épuisement des infirmières, empêchées de faire correctement leur travail par des cadres de santé qui ne pensent plus qu’à leur tableau Excel et qui oublient l’humain. Elles souffrent, elles résistent au détriment de leur santé et finissent par craquer ou s’en aller.
Madame Hidalgo veut former 20 000 infirmières ? C’est bien joli, mais si elles s’en vont toutesn, ç

Louis - le 15 janvier 2022

Cher ami

Ne voyez vous pas que cette histoire est une justification pour un collectivisme de type crédit social.

Quel.est cet espece d’imperatif d’altruisme stmbokique, de hold up moraliste ?

La vaccination ne doit en aucun cas etre un dogme, bien ou mal en soi, chaque annee des produits sont retoqués et parfois apres avoir causé des degats.

La simple "validation" des organisations que vous citez n’est certainement ni un gage d’efficacité ni d’inocuité.

Vpus etes bien placé pour comprendre ce que signifie un systeme gangréné par la speculation et la corruption.

Les corona comme la grippe mutent en permanence c’est pourquoi jamais aucun vaccin efficace n’a fonctionné jusqu’a ce jour.

Pourquoi vouloir imposer une forme d’altruisme de façade qui consisterai a recevoir une injection en phase experimentale (c’est ce qui est ecrit sur les sites des differents fabricants) ?

gérard miguet - le 16 janvier 2022

vous savez quoi ? : moi j’ai vu qu’il y a eu tellement de mensonges que je n’ai plus confiance et maintenant même si on me proposait un vaccin donné comme traditionnel je ne l’accepterai pas.certains sont capables tout ....

rintintin - le 16 janvier 2022

Sauf qu’il n’y a pas de PANDEMIE à part un coup monté de toute pièce alors venir nous faire le baratin sur les vaccins qu’il soit Sinovax, Valneva ou Novavax c’est au mieux de la puérilité au plus de la complaisance. Puéril car combattre la financiarisation de tout devrait vous interpeler bien plus que ça. Complaisant par ce qu’au final vous doutez que les GENS soient suffisamment éclairés pour encore imaginer, espérer un temps où vous pourrez encore plus et mieux obtenir leur CONSENTEMENT. Vous jouez bien trop sur les mots pour ne pas que l’on devine l’enjeu de cette TRANSPARENCE souhaitée : globaliser, mondialiser, uniformiser. Triste visage d’une bienveillance détournée. Il est minuit, docteur Schweitzer : Une véritable hygiène accessible à tous éviterait les shoot de saloperies que l’on fait dès la plus tendre enfance au nom d’un prétendu PILIER de la politique de santé. Rappeler les manquements (casse de l’hôpital, conflits d’intérêts ... etc) et dire Amen à ces shoot en dit long sur le fond de votre CARNET de vaccination A JOUR. Bella ciao.

chauvois - le 16 janvier 2022

Le long combat qui nous attend pour remettre un peu d’ordre dans ce pays dominé par tous ces menteurs par ommission (les pires), cette mafia d’état (pas État) !!! Ce type de fornication, est tout ce qu’il y a de plus indécent. Qu’ils s’y mettent à plusieurs costauds pour m’imposer leur piquouse, je trouverais encore parade. Le pass vaccinal, c’est pour les députés du dimanche, et ça leur va bien. Arnaud la 2cv, la police, la ville me laisse courir , et c’est pas étonnant, le boulot est fait, y compris dans les écuries. Là ça ne plaisante plus. h24, 7/7, pour trésors.https://www.youtube.com/watch?v=pjpIq9NE-x0&list=RD_8qx_nL5G8Q&index=9

PATRICK FLABAT - le 17 janvier 2022

bonjour,
je voudrais juste ajouter qu’après l’hopital, ils s’attaque a l’école

gérard miguet - le 18 janvier 2022

les vaccins dits " traditionnels" ne doivent pas déroger aux durées d’essais en vigueur avant le covid ( 10 ans minimum + dix ans encore pour les femmes enceinte)
et faut encore voir d’où vient ces vaccins. par exemple si ils viennent d’une société comme Pfizer. on ne peut pas avoir confiance j’ai leur dossier de condamnations pour faux ,tromperies ,corruption etc voyez wikipédia pour juste avoir un aperçu ( à moins qu’ils l’aient encore épuré ..)

gérard miguet - le 18 janvier 2022

les vaccins empêchent les formes grâves ?

Sylvano trotta

Si les vaccins empêchaient les formes graves, le gouvernement publierait les statististiques. Mais il ne les publie pas ! Ce qu’il publie par contre c’est la répartition par tranche d’âge. On s’aperçoit que les plus de 50 ans représentent 83% des patients, catalogués "covid" en soins critiques. Or les plus de 50 ans sont vaccinés à plus de 90% en deux doses et à plus de 60% en 3 doses. Il est facile alors de comprendre pourquoi le gouvernement ne donne pas leur statut vaccinal, sinon le mouton moyen s’apercevrait que l’énorme majorité des plus de 50 ans en soins critiques est multi-vacciné !

ROBY - le 6 février 2022

Les vaccins ARNm présentent moins de risques que les vacins dits traditionnels. Les ARN, molécules fragiles, rapidement dégradées, ne s’accumulent pas dans l’organisme.