Le députe américain Walter Jones à la Conférence de l’Institut Schiller

Walter Jones : sans Glass-Steagall, le monde n’a aucune chance !

vendredi 19 avril 2013

Message vidéo de Walter Jones, député républicain à la Chambre des représentants des Etats-Unis, à la conférence de l’Institut Schiller des 13 et 14 avril à Flörsheim en Allemagne et dédiée à la création d’un nouveau paradigme pour sauver la civilisation.

Le 13 avril 2013

Bonjour,

Mon nom est Walter Jones et je représente la 3e circonscription électorale de Caroline du Nord au Congrès des Etats-Unis. C’est un honneur pour moi de pouvoir m’adresser à vous tous qui participez à la conférence de l’Institut Schiller. Ceci est très important, critique même.

Le titre de votre conférence est « Arriver à la liberté par la nécessité : la dernière chance pour l’humanité ». La raison pour laquelle j’ai été invité à m’adresser à vous, est que je suis le député républicain à la Chambre des représentants des Etats-Unis qui a rejoint la démocrate Marcy Kaptur dans l’effort de rétablir la loi Glass-Steagall. A mon humble avis, il s’agit là de l’un des projets de loi les plus importants en débat actuellement à la Chambre des représentants, et bientôt au Sénat, si nous voulons rétablir la santé mentale dans les marchés financiers.

Il n’y a aucune chance pour le monde de s’en sortir si nous ne rétablissons pas l’intégrité des marchés financiers. Je vois ici aux Etats-Unis et à Washington DC, une telle activité de la part de ces grosses banques qui ne veulent pas que l’on rétablisse le Glass-Steagall ! Elles cherchent à influencer d’autres membres du Congrès, ceux qui disent : « Non, ne vous associez pas à cette loi proposée par Marcy Kaptur et Walter Jones. »

Je veux toutefois vous dire, à vous qui travaillez avec Lyndon LaRouche, que vous faites un travail magnifique en nous aidant à croître en nombre. Nous avons maintenant 53 députés à la Chambre et nous sommes toujours à l’œuvre pour en rallier plus. Mais la clé aujourd’hui est le fait que vous vous êtes adressés aux élus des parlements des Etats, des chambres de représentants et des sénats de chaque Etat, pour leur demander de voter des résolutions en soutien à cette loi, ce qui a été fait dans mon propre Etat, la Caroline du Nord. Et je pense que ce qui a été introduit va être voté.

Mais nous devons faire en sorte que le peuple américain s’engage à comprendre que nos institutions financières ne survivront pas, si nous ne réinstaurons pas le Glass-Steagall. C’est pourquoi nous travaillons très fort, ici au Congrès, pour contacter les autres représentants et leur demander de se joindre à nous, afin de renforcer nos marchés financiers et de faire en sorte qu’ils cessent de se prostituer.

Je voulais soulever également brièvement avec vous, une autre question : les attentats du 11 septembre 2001 constituent l’une des plus grandes tragédies jamais subies par les Etats-Unis. Quelle tristesse, quelle tragédie ; 3000 Américains ont perdu la vie. Des terroristes pilotant des avions ont fait tomber de gigantesques tours et tenté de frapper la Maison Blanche, avant de se rabattre sur le Pentagone.

Je peux vous dire franchement : je suis très croyant et je crois aussi fortement à la vérité. Aucun pays, ni le votre, ni le mien, ne pourra survivre, à moins que nous, peuple, exigions la vérité. C’est pourquoi j’ai écrit une lettre demandant à la Commission sur le renseignement de la Chambre, dont Mike Rogers est le président, de tenir des auditions sur le travail du sénateur Bob Graham, qui a œuvré si durement pour montrer que les 28 pages du rapport du Congrès sur les attentats du 11 septembre [encore classées secret-défense], doivent être rendues publiques, de manière à ce que le peuple américain, et encore plus les familles victimes des attentats, puissent savoir ce qui est arrivé.

Avant de terminer, j’aimerais vous lire un paragraphe de la lettre que j’ai rédigée à l’intention du président et membre de la Commission :

A la lumière de ces auditions, je vous demande instamment, en tant que Président et membre, de recommander la publication des 28 pages du rapport d’enquête conjoint du Congrès décrivant le rôle qu’a joué le gouvernement d’Arabie Saoudite dans les attentats du 11 septembre. Comme vous le savez, l’ancien sénateur Bob Graham a mené une enquête minutieuse à ce sujet, et a été nationalement reconnu puis interviewé à de nombreuses reprises sur sa conviction que ces 28 pages devraient être publiées.

Les familles des victimes du 11 septembre ont droit à cette information, ainsi que le peuple américain. Puisque votre commission est l’autorité compétente en la matière, je vous demande, ainsi qu’aux autres membres responsables, de bien vouloir revoir les documents ci-joints, de M. Mike Low qui a perdu une fille sur le vol 11 d’American Airlines ce jour-là. Comme le déclare M. Low : ’’Notre espoir est qu’avec le temps, l’histoire dévoilera l’entière vérité sur les événements du 11 septembre.’’

Le peuple américain a besoin de cela. Nous faisons cet effort pour les familles des victimes et pour que le pays recouvre sa force, et par conséquent sachent la vérité.

Je vous remercie vivement de m’avoir permis de partager un peu de votre temps. Au revoir.