La Terre est le berceau de l’humanité. Et bien qu’on y passe pas toute sa vie, il vaut mieux ne pas trop le souiller si l’on veut bien préparer son avenir. La connaissance de la Terre est donc primordiale. D’abord pour planifier son aménagement afin d’accueillir les prochaines générations dans des conditions dignes. Ensuite, pour mieux anticiper les changements géologiques et climatiques que la planète va subir.
Pour cela, il est nécessaire d’envisager la Terre comme autre chose qu’une boule flottant dans le vide. Il faut pouvoir concevoir que ce sont les radiations cosmiques, l’interaction avec le Soleil et les cycles galactiques qui ont façonné la vie sur la planète et continuent à stimuler son évolution. L’atmosphère, le champ magnétique, les ceintures de Van Halen ne sont que des extensions de la biosphère qu’il nous faut comprendre dans leur interaction complexe avec les phénomènes de l’Univers.
Il nous faudra donc bâtir de nombreuses stations spatiales en orbite, beaucoup plus de satellites d’observation et de mesure dans des spectres électromagnétique de plus en plus larges pour mieux cerner les causes des phénomènes terrestres et envisager l’avenir sereinement.
La banlieue terrestre deviendra également un lieu de travail et de transformation qu’il faudra aménager. De nombreuses activités industrielles orientées vers la Terre commencent à voir le jour et prendront encore plus d’ampleur dans le domaine des télécommunications, de la télé-épidémiologie, de l’agriculture de précision, exigeant un entretien régulier des orbites satellitaires. D’autres activités se développeront avec l’extension de l’activité humaine vers la Lune et l’ensemble du système solaire, faisant de cette région un lieu de passage et d’entreposage qu’il faudra organiser.
Tout ceci exigera une planification et une coordination beaucoup plus soignée que ce qui a été fait jusqu’ici.
