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Conférence d’Eupatoria : l’Initiative de défense terrestre, vecteur d’une reprise économique mondiale

mardi 25 septembre 2012

Lors d’une conférence internationale du 3 au 7 septembre dans la ville portuaire ukrainienne Eupatoria, deux jeunes associés de l’économiste américain Lyndon LaRouche ont présenté la perspective commune entre grandes nations d’une Initiative de défense de la Terre (IDT) comme locomotive scientifique pour relancer l’économie mondiale.

Comme l’a montré le programme Apollo, tout véritable programme à vecteur scientifique engendre non seulement un profit financier net, mais encore plus un type de croissance économique dont la valeur est incommensurable avec le coût encouru pour réaliser cette croissance.

La conférence était organisée par un certain nombre d’organisations russes, ukrainiennes et internationales, avec la participation de scientifiques originaires de Russie, d’Ukraine, du Kazakhstan, de Biélorussie, d’Allemagne et du Canada.

Benjamin Deniston et Jason Ross, du LaRouche political action committee (LPAC), étaient les seuls représentants des Etats-Unis. Les discussions ont porté avant tout sur l’activité des International Global Monitoring Aerospace System (IGMASS).

L’IGMASS, concept qui a vu le jour il y a quelques années, a pris une nouvelle dimension grâce à la proposition d’IDT faite par la Russie en automne dernier. Il prévoit une collaboration directe entre les Etats-Unis et la Russie à la fois sur des systèmes de défense antimissile et sur la défense de toute notre planète contre les menaces que représentent les futurs impacts de comètes et d’astéroïdes.

Il se propose de devenir une organisation intégrant les différents systèmes de surveillance aérienne, terrestre et satellitaire, qui existent déjà dans le monde ou seront créés, afin d’assurer une capacité unifiée en temps réel pour surveiller toute la planète et les régions environnantes de l’espace et de prévenir contre toutes sortes de menaces pour la vie sur Terre.

L’IGMASS se distingue de la plupart des autres systèmes en privilégiant les signes précurseurs d’un désastre, qu’il soit naturel ou humain. L’accent est donc mis sur la prévision.

Dans leurs interventions, Ben Deniston et Jason Ross ont soulevé les principes fondamentaux du progrès scientifique et de la croissance économique, et les types de programmes à vecteur scientifique qui contribueront le plus à défendre l’humanité contre les menaces provenant de l’espace, tout en générant la croissance économique. Le concept clé est la densité de flux d’énergie : la prochaine révolution dans l’exploration spatiale sera forcément associée aux systèmes de propulsion par fission et fusion nucléaires. La fusion n’est pas une simple source d’énergie, elle permet à l’homme de passer à une nouvelle plate-forme économique.

Dans ce contexte, le développement de la propulsion nucléaire pour les fusées spatiales et leur utilisation pour une défense de la Terre contre les menaces d’astéroïdes ont été abordés par les scientifiques russes S.S. Sagitovitch Saitgaraiev, du Centre de fusée d’Etat Makayev, et Anatoli Koroteiev, du Centre de recherche Keldich.

Le discours d’ouverture a été prononcé par Anatoli Perminov, ancien dirigeant de l’Agence spatiale fédérale russe et président du Comité international sur la mise en œuvre du projet IGMASS.

D’autres participants à l’IGMASS ont présenté des progrès encourageants dans le travail sur les signes précurseurs de séisme, notamment sur un projet pilote appelé ES SFM, mené au Centre de recherche sur la surveillance de la Terre à Moscou. N.N. Novikova, L.N. Doda et S. Poulinets ont présenté différentes méthodologies, toutes fondées sur la surveillance et l’analyse multi-paramètrique.


Le rapport de conférence est disponible en anglais ici.