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Pour éviter Romney, évincer Obama avant la convention démocrate

lundi 25 juin 2012

25 juin 2012 – La longue suite d’abus constitutionnels commis par Barack Obama depuis 4 ans est sur le point d’aboutir à son éviction par certains cercles démocrates et rooseveltiens qui réalisent enfin que sa politique d’austérité et de guerre pro-Wall-Street mène à la désintégration de la République américaine. Samedi, Lyndon LaRouche, pourfendeur de cette véritable administration « Bush III » (en pire) depuis avril 2009, s’est dit très optimiste sur la réalité d’une détermination institutionnelle à évincer Obama, après que le Président ait invoqué le « privilège exécutif » pour empêcher la publication de documents officiels sur l’affaire « Fast and Furious ».

L’affaire est très sérieuse puisqu’il s’agit de ventes d’armes par les services américains à des cartels mexicains ayant entraîné la mort d’un agent des douanes américaines. Les dérives de l’opération Fast and Furious, lancée en 2009 par l’administration Obama, ont été couvertes par les mensonges du ministre de la Justice Eric Holder, aujourd’hui menacé d’une mise en accusation bipartisane au Congrès ; Obama a non seulement commis l’erreur de couvrir à son tour Holder, mais a invoqué la semaine dernière le fameux « privilège exécutif » afin d’interdire au Congrès d’accéder aux documents officiels pour son enquête. Normalement réservé aux circonstances graves, le recours au privilège exécutif avait déjà abouti à l’éviction de Nixon dans le scandale du Watergate.

Comme dans le cas de Nixon, le motif pour évincer le Président va bien au delà du scandale en question. La Maison Blanche s’est en effet rendue coupable de si nombreux abus de pouvoir qu’il n’est plus question de voir Obama occuper le bureau ovale. Par exemple, Obama a déjà fait pire que Bush dans sa violation de la Constitution américaine et du droit international avec sa politique d’assassinats ciblés tous azimuts par drone, ainsi qu’avec une intervention militaire en Libye sans l’aval des représentants élus par le peuple. Mais le mépris général contre Obama a avant tout été le fruit de sa politique de renflouement de la City de Londres et de Wall Street, avant même son investiture en janvier 2009, et la politique brutale de réductions des dépenses sociales qui l’accompagne.

Mais Mitt Romney n’est absolument pas une alternative à Obama. C’est pourquoi Lyndon LaRouche appelle à ce que l’éviction d’Obama ait lieu avant la Convention démocrate des 5 et 6 septembre, afin qu’une alternative démocrate puisse émerger au plus vite pour battre Romney sur un programme rooseveltien de mise en faillite contrôlée de Wall Street et de ses dettes de jeu, et de grands projets scientifiques et technologiques à l’échelle continentale.