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LaRouche : la seule manière d’arrêter l’escalade militaire est de virer Obama

samedi 5 novembre 2011, par Lyndon LaRouche

5 novembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – Changement de régime en Libye, menaces sur la Syrie et sur l’Iran... Lors d’une intervention dans la web-émission de son Comité d’action politique, le Weekly Report, Lyndon LaRouche a été incisif : si Barack Obama n’est pas évincé sur le champs, le monde va droit vers une troisième Guerre mondiale. Extraits.

« Voici le contexte : la région transatlantique vie un effondrement économique général. Les Etats-Unis comme l’Europe sont sur le point de se désintégrer totalement, ainsi que d’autre parties du monde. Et quand je parle de désintégration totale, je dis bien désintégration totale ; je ne parle pas de récession ni de dépression, mais d’une crise d’effondrement. Et l’hyperinflation dans la zone transatlantique agit comme une bombe à retardement : elle va finir par exploser.

« Face à cela, l’on trouve la région eurasiatique dont la Russie, la Chine et l’Inde sont les principales composantes, et qui n’a pas encore été frappée par la magnitude de cette crise. Avec leur pantin américain – Obama – les Britanniques président à l’effondrement du système économique transatlantique. Même s’il y a des problèmes en Asie, la Russie est loin d’être dans la pire des situations, la Chine est forte et l’Inde a une force certaine. Ces trois, avec quelques autres pays d’Asie et de la région pacifique, ont un certain niveau d’intégrité qui manque cruellement dans la région transatlantique.

« L’on arrive donc au point critique : l’Empire financier britannique, dans toutes ses composantes transatlantique, s’effondre, à l’exception de l’Argentine. De l’autre côté, l’on a encore de la puissance et une certaine forme de croissance qui maintient la Russie, la Chine, l’Inde et d’autres pays asiatiques. (...)

« Dans le même temps, l’on a la plus grande force militaire américaine jamais accumulée réunie entre l’Est méditerranéen et l’océan Indien. Ces forces sont énormes ; la majeure-partie des forces de projection américaines sont déployées dans cette région qui a été transformée en ’nouveaux Balkans’ – du Sud de la Turquie en passant par l’Iran jusqu’au Pakistan. Cette zone est devenue un piège pour déclencher la troisième Guerre mondiale.

« Voilà où nous en sommes.

« On peut encore l’arrêter, à condition d’évincer Obama. On peut le destituer sur la base des accusations qui pèsent contre lui ou même de son état de santé mentale – ce serait dans ce cas-là une simple procédure d’éviction telle que la prescrit l’article 4 du 25e amendement. Sans cela, ce sera la guerre à coup sûr ; c’est parti pour et ça va aller très vite. »

Et pour tous les responsables politiques qui ont enfin rejoint sa campagne pour rétablir Glass-Steagall et annihiler Wall Street, LaRouche a eu des mots particulièrement durs :

« Si vous n’évincez pas Obama d’abord, vous ne parviendrez jamais à rétablir Glass-Steagall. Vous pouvez gagner si vous vous occupez d’Obama en premier ; sinon, c’est la défaite assurée ! On peut s’interroger sur la sincérité de votre engagement pour Glass-Steagall si vous refuser de faire avant ce qui permettra de le rétablir. Virez Obama d’abord et vous verrez que l’on pourra rétablir Glass-Steagall. »

En effet, Obama est la protection politique du lobby de la City et de Wall Street ; il a entravé et entravera toute tentative de réforme. Pour LaRouche, c’est clair : comme nous sommes en guerre, l’on ne peut espérer l’emporter avec des réformes : il faut s’attaquer directement à l’ennemi, via leur pantin Obama. Sans quoi, l’on voit déjà le soutien créé pour Glass-Steagall – 52 députés et des dizaines de fédérations syndicales – se perdre dans la nature face aux arrangements politiques qui coincent les démocrates et les dirigeants syndicaux à l’approche de la présidentielle... Agir en fonction du calendrier électoral alors qu’on est dans la pire crise de l’histoire, c’est pas très malin. Et ici en France, avec notre Président à la botte des Britanniques et d’Obama, on a intérêt à vite se ressaisir...