Brèves

Lyndon LaRouche : l’accord sur la dette américaine est un coup d’Etat à la Hitler

lundi 1er août 2011, par Lyndon LaRouche


Communiqué de Lyndon LaRouche, le 1er août à 10h (heure américaine)


Alerte

Ma collaboratrice Debra Freeman vient de me communiquer des faits qui ne sont pas rapportés dans la presse, ce qui est facile à comprendre. Les Etats-Unis viennent d’être coulés (voir communiqué ci-dessous). Du jour au lendemain. Et tout ce qui est dans la presse est un sale mensonge visant à amener les gens vers des fausses pistes. Ce que vous êtes sur le point de perdre, ce sont les Etats-Unis. On est sur le point de dire adieu à la civilisation, de plonger la planète dans un âge de ténèbres.

Debra Freeman m’a fait un résumé de l’accord [conclu entre Obama et le Congrès]. On ne dispose pas encore de tous les détails, mais des sources de très haut niveau nous ont communiqué le contenu essentiel de l’accord. Il signifie la mort des Etats-Unis, et si nous ne l’arrêtons pas très rapidement, cela signifierait la fin. (…) Voilà l’urgence. Toutes les idées qu’on s’est fait ce matin en lisant la presse s’avèrent erronées. Tout cela crée de la confusion. Ce sont des articles qui ne touchent pas à l’essentiel de la question. (…)

L’intention immédiate est un coup d’Etat à la Hitler. C’est l’équivalent d’un coup hitlérien, seulement, c’est pire. Vous allez voir des tas d’Américains morts s’entasser dans les rues, et ce n’est pas une métaphore—à moins qu’on ne retourne la situation.
Il nous reste la possibilité de retourner cette situation. La grande crise, nous y sommes ! La rapidité avec laquelle nous pouvons réagir à la situation sera décisive.

Un vote pour l’accord sur la dette est un vote pour la trahison

Communiqué du Larouche PAC


Après avoir reçu un rapport d’un de ses proches collaborateurs en discussion constante avec des responsables à Washington, Lyndon Larouche a conclu que si rien n’est fait pour stopper l’accord désastreux conclu par le Président Obama avec les deux partis au Congrès, pour le relèvement du plafond de la dette américaine, techniquement, les Etats-Unis sont perdus en tant que nation démocratique.

En réalité, il s’agit là d’un coup contre la Constitution des Etats-Unis et contre le peuple américain, une décision dont les conséquences sont pires que celles du coup fasciste d’Adolphe Hitler. Si cet accord est réellement voté, il impliquera des milliers de milliards des coupes, une politique atroce d’austérité fasciste.

Mais, ce n’est pas là le pire. Le pire c’est que ce projet inclut une mesure proposée par Obama pour la création d’un Super-congrès, un comité de 12 représentants, dont six démocrates et six républicains, qui auront le pouvoir, l’autorité et la responsabilité de décider, entre la mi et la fin novembre, de coupes supplémentaires de 1500 milliards de dollars.

Ces coupes seront ensuite présentées au vote de l’ensemble du Congrès. Cependant, lorsqu’il sera saisi des recommandations de ce groupe de douze, le Congrès n’aura pas le droit d’y apporter le moindre amendement ni même d’entreprendre un « filibuster », procédure d’obstruction parlementaire qui permet de retarder le plus possible, ou même bloquer l’adoption d’une loi. Les élus ne pourront se prononcer sur ce projet que par oui ou par non, et même s’ils votent non, c’est-à-dire contre le projet de loi, des coupes automatiques de l’ordre de 1500 milliards de dollars auront lieu. Elles seront divisées également entre les dépenses de la défense, et celles des programmes sociaux, sans que plus aucune discussion ne puisse avoir lieu sur le sujet.

Il ne fait pas de doute qu’Obama a négocié ce projet de loi pour le compte de ces maitres à la City de Londres et à Wall Street. La menace d’un défaut de paiements des Etats-Unis, celle d’une baisse de la notation de la dette souveraine ont été brandies contre les élus du Congrès à qui on a dit que si ces coupes n’étaient pas décidées, si la décision sur le plafond de la dette n’était pas adoptée au plus tard à la mi-août, les bourses allaient alors s’effondrer et ils en seraient les responsables.

Tout cela n’est que balivernes ! L’aspect le plus grave du plan d’Obama car il est inconstitutionnel, est la mesure visant à créer un Super-congrès, qui éliminerait le droit des élus à participer au processus délibératif sur un projet de loi. Ceci revient à dire que les décisions législatives seront le produit de la seule volonté d’Obama et de son comité de douze. Si notre représentation nationale n’est pas préparée à emboiter le pas à Obama, les décisions seront prises alors de façon automatique.

Le congrès doit savoir que voter pour ces coupes, autoriser Obama à créer ce Super-congrès, est un vote de trahison et qu’ils seront tenus pour responsables d’un acte qui viole la Constitution américaine. Croire ou prétendre que c’est la seule solution possible, est un mensonge. La remise en vigueur de la Loi Glass-Steagall est la seule solution.
L’heure est tardive, mais il est encore possible de changer la donne.