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Acculée, la Présidence Obama veut s’en prendre à Lyndon LaRouche

mercredi 22 juin 2011

22 juin 2011 (Nouvelle Solidarité) – De hauts responsables des services de renseignements américains et du Parti démocrate ont averti que la Maison Blanche est sur le point de lancer une campagne d’opérations sales contre Lyndon LaRouche et ceux qui lui sont associés. Ces avertissements surviennent alors que la Présidence Obama est au bord de l’abîme : avec la plainte bipartisane déposée contre le Président et le vote-sanction de la Chambre des représentants sur l’intervention militaire en Libye, il apparaît clairement que Barack Obama s’est rendu passible de destitution en reniant le pouvoir exclusif du Congrès à déclarer la guerre.

Ces officiels des services de renseignement ont révélé que la Présidence et son équipe électorale s’apprêtent à lancer un campagne majeure contre LaRouche et son mouvement, et qu’ils font tout ce qu’ils peuvent pour rallier les figures importantes du parti à leur cause. En fin de semaine dernière, en réponse à l’offensive bipartisane, le dirigeant de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, la sénatrice Barbara Boxer et la chef de file des démocrates à la Chambre, Nancy Pelosi, sont montés au créneau pour défendre Barack Obama. Malgré qu’ils aient conscience de sa faute, ils ont expliqué avec ardeur qu’Obama n’avait violé ni la section 8 du Ier article de la Constitution, ni la Loi sur les pouvoirs de guerre. Hier, après avoir renoncé à une première tentative la semaine dernière, les sénateurs Kerry et McCain ont annoncé une nouveau projet de résolution pour autoriser un usage limité de la force en Libye et ainsi couvrir les méfaits du Président. En effet, Obama a outrepassé l’avis des juristes du Pentagone et du ministère de la Justice en estimant qu’il ne s’agissait que d’une intervention humanitaire sous l’égide de l’ONU et de l’OTAN. La nouvelle tentative de Kerry et McCain est une preuve supplémentaire que des membres de l’establishment démocrate adhèrent à une opération de sauvetage désespérée d’Obama par peur de faire face aux conséquences de son éviction.

Plusieurs hauts responsables du Parti démocrate ont confié que ce comportement s’explique par le fait que les démocrates craignent que l’éviction d’Obama puisse bénéficier à Lyndon LaRouche, le seul homme d’Etat ayant osé dire la vérité sur Obama et ses mentors britanniques, et appelé à son éviction depuis le mois d’avril 2009. En défendant l’indéfendable, Reid, Boxer et Pelosi se sont fait hara-kiri, par peur que LaRouche ne devienne une figure populaire capable de mener un changement révolutionnaire dans la politique américaine, à commencer par le rétablissement de la loi Glass-Steagall actuellement en débat au Congrès via le projet de loi HR 1489, qui aboutirait à la mise en faillite de Wall Street. Ce quasi-suicide politique constitue le premier signe avant-coureur d’une campagne contre le mouvement larouchiste.

C’est une affaire très grave. Si ces sources, démocrates et de la communauté du renseignement, ont décidé de tirer la sonnette d’alarme, c’est qu’un sens profond de patriotisme les y a poussé, réalisant que si la Présidence en arrivait à vouloir supprimer LaRouche du débat dans la situation actuelle, financière et internationale, les Etats-Unis seraient condamnés et le reste du monde avec.

Avec l’ensemble de la zone euro au bord de la désintégration, les principaux gouvernements européens sur le point de tomber (à commencer par Merkel en Allemagne) et Wall Street qui attend d’être frappé de plein fouet par ce tsunami financier transatlantique, l’appel de LaRouche à rétablir de toute urgence la loi Glass-Steagall avant le 4 juillet trouve de plus en plus d’échos auprès des syndicats et des élus de la base. C’est précisément pour cette raison que la Présidence Obama et son équipe électorale, qui ne sont que les instrument des intérêts de la City de Londres et de Wall Street, se sont lancées dans une campagne désespérée et illégale.

Nous en sauront plus sur ces opérations sales dans les prochains jours, mais les faits ci-présentés parlent déjà d’eux-mêmes.