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Helga Zepp-LaRouche : dissoudre le WBGU pour combattre l’impérialisme vert

samedi 7 mai 2011, par Helga Zepp-LaRouche

Helga Zepp-LaRouche, présidente de notre parti frère, le Mouvement des droits civiques Solidarité (Büso), a lancé le 5 mai un appel international demandant la dissolution immédiate du Conseil scientifique pour les changements globaux (WBGU), organisme chargé de conseiller le gouvernement fédéral allemand en matière énergétique.


Le document publié le 7 avril 2011 par le WBGU, intitulé : Un monde en transition - Un contrat social pour le développement durable, propose la décarbonisation de l’économie mondiale, c’est-à-dire l’élimination totale de l’utilisation de pétrole, charbon et gaz, ainsi que l’abandon de l’énergie de fission et de toute recherche sur l’énergie de fusion thermonucléaire, et demande le recours exclusif aux énergies renouvelables d’ici 2050.

Cette prétendue « grande transformation » est censée provoquer un changement comparable au passage d’une société de chasseurs et de cueilleurs à la société agraire, et de la société agraire à la société industrielle. Cependant, il ne s’agirait pas, cette fois, d’un pas en avant, mais d’un grand pas en arrière qui provoquerait la fin de l’Allemagne en tant que nation industrielle. A l’échelle mondiale, la faible densité énergétique des énergies dites renouvelables correspond à un potentiel maximum de densité démographique de 1 à 2 milliards d’individus.

Pour le secteur en développement, cette transition se traduirait tout simplement par une réduction massive de la population. C’est la raison pour laquelle, lors du sommet de Copenhague sur le climat, les nations en voie de développement avaient rejeté ce « pacte pour le suicide ».

Le « contrat social » proposé par le WBGU est l’équivalent d’un ordre mondial de fascisme écologique impérial, fondé sur le mépris de l’humanité, qui procède d’une idéologie et non d’un fondement scientifique.

Sur cette base, ainsi que sur d’autres considérations qui en dépendent, nous, les soussignés, condamnons cette funeste proposition et appelons à la dissolution du WBGU.

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