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LaRouche aux démocrates : « Adoptez Glass-Steagall et Obama partira »

jeudi 21 avril 2011, par Lyndon LaRouche

21 avril 2011 (Nouvelle Solidarité) – La bulle de la dette privée et publique mondiale est aussi gonflée que l’égo d’Obama ; tout deux sont prêts à exploser. Dans sa conférence internet du 19 avril, l’économiste américain Lyndon LaRouche s’est adressé à ses amis démocrates pour les sommer d’évincer Obama et de rétablir l’autorité de la loi sur le système bancaire avant qu’il ne soit trop tard. Extraits :

« Nous sommes désormais dans une situation où la civilisation pourrait cesser d’exister ! La désintégration du monde transatlantique est en cours et les pays d’Asie – la Chine, l’Inde, le Japon, etc. – ne pourront pas résister à cet effondrement en chaîne. Le système britannique est au bord de l’explosion, et les Etats-Unis disparaîtrons si ce président n’est pas évincé sur le champ !

« Tous ceux qui parlent d’attendre pour révoquer ce président à l’aide de l’article 4 du 25e amendement, sont à côté de la plaque. Si on ne le vire pas rapidement, il n’y aura plus d’Etats-Unis. Vous avez le choix : soit sauver les Etats-Unis, soit sombrer avec Obama. Si vous ne vous débarrassez pas de lui, Vous ne pouvez pas sauver les Etats-Unis de ce qui leur tombe dessus en ce moment même ! Et les développements de cette semaine sont clairs.

« L’effondrement de la valeur estimée du dollar américain s’ajoutant à une série d’affaissements en Europe, montrent que nous sommes au commencement d’une crise hyperinflationniste. Ca a déjà eu lieu. Rien ne sert de parcourir la une des journaux, lisez plutôt sur le visage de vos voisins lorsqu’ils vous parlent de leur travail ou des prix alimentaires. (...)

« En Europe, la situation est claire depuis lundi : ce système est fini ! Dans le même temps la valeur du dollar a pris un bon coup inflationniste dans le derrière, précédent l’effondrement de l’économie américaine. Vous n’avez encore rien vu de ce qui peut arriver aux prix alimentaires dans un futur très proche ! La décision est déjà faite ! Et vous ne pourrez pas revenir dessus à temps si ce type est encore président.

« Alors on entend les gens parler de ceci et de cela, mais le véritable enjeu est que si vous n’êtes pas prêts à évincer Obama à l’aide de l’article 4 du 25e amendement, c’est que vous n’êtes pas sérieux quand vous parlez des Etats-Unis. Tous les autres débats ne sont qu’une perte de temps car ils ne pourront rien changer !

« Il y a des mesures spécifiques à notre portée, que ce soit ici ou dans d’autres pays. Si nous les prenons, elles seront en mesure de sauver les Etats-Unis et de sauver l’Europe. Si nous ne les prenons pas, on ne pourra pas sauver les Etats-Unis et le monde transatlantique. Et si la communauté transatlantique s’effondre, l’Asie ne pourra pas y survivre.

« Après tout, c’est la partie facile à régler : virer Obama et rétablir la loi Glass-Steagall ! Cette loi est de nouveau à l’ordre du jour, alors arrêtez d’en parler et agissez ! Si vous ne poussez pas le rétablissement de Glass-Steagall tout de suite, vous n’êtes pas sérieux, car sans cette loi, ce pays ne pourra être sauvé ! Vous devez faire en sorte de rétablir Glass-Steagall, à tout prix !

« Le Président n’est plus très populaire et est au bord du gouffre politique. Vous n’avez qu’à le pousser ; adopter la loi Glass-Steagall le fera très bien. Si vous parvenez à réunir des membres du Congrès avec assez de tripes pour adopter Glass-Steagall, le Président partira de son propre chef ! Ca va le rendre fou de voir des gens déterminés face à lui.

« Un simple vote pour Glass-Steagall au Congrès, même si le Président y met son véto, déclenchera une réaction en chaîne permettant de sauver ce pays. Sans un vote rapide sur Glass-Steagall, vous ne pourrez pas sauver les Etats-Unis.

« Il n’y a pas d’autre débat à avoir ! Évidemment qu’il y a tout un tas de choses à faire, mais elles ne pourront être réalisées sans que l’on ai réinstauré Glass-Steagall ! Vous, membres du Congrès, si vous n’agissez pas en faveur de Glass-Steagall dès maintenant, vous trahissez votre pays.

« Il est des moments où seuls les actes comptent. On en est là. »