15 mars 2011 (Nouvelle Solidarité) — « Le Japon mérite notre respect avant tout pour son courage et son calme, a commenté Lyndon LaRouche le 13 mars, ainsi que pour les excellentes mesures de prévention mises en place en cas de crise comme celle-ci. Bien qu’il soit pratiquement impossible de prévoir des mesures de précaution pour une catastrophe de cette ampleur, le Japon a accompli un excellent travail, y réagissant avec un stoïcisme louable. (...)
« Dans un monde où l’Europe est sur une voie folle, et la majeure partie des États-Unis aussi, le Japon, à qui la nature et les éruptions solaires [1] ont infligé un coup immense, doit être félicité pour sa sérénité. De même que les scientifiques de Russie et d’ailleurs qui font preuve de la même sérénité et du même sens de responsabilité manifestés au Japon même. »
Contrairement à l’hystérie anti-scientifique que nous livrent les médias internationaux, l’académicien russe Evgueni Velikhov, qui dirige le Centre de recherche nucléaire Kourchatov, expliqua le 12 mars pourquoi un accident de type Tchernobyl ne pouvait se produire au Japon. D’autres experts nucléaires ont également tenté de calmer la psychose. En fait, alors que le tremblement de terre était de niveau 9 sur l’échelle de Richter, et bien que les réacteurs nucléaires fussent conçus pour résister au niveau 8,2, les systèmes de sécurité ont fonctionné.
Globalement, les dégâts économiques sont immenses. Les autorités japonaises ont annoncé qu’un vaste effort de reconstruction serait lancé, comme par le passé. S’il est correctement mené à bien, cette catastrophe de dimensions historiques pourrait être l’occasion de rejeter une fois pour toutes le paradigme postindustriel et servir de tremplin vers un développement économique au niveau mondial.