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Cantonales 2011 : Arnold Voillemin contre les faux monnayeurs

lundi 20 décembre 2010

Déclaration de candidature d’Arnold Voillemin, candidat Solidarité & Progrès aux cantonales 2011 pour le canton de Montfermeil, Seine-St-Denis. Son site de campagne : www.voillemin.com


Je ne fais pas campagne contre tel ou tel adversaire, mais contre la caste des faux monnayeurs qui détruisent l’emploi, l’économie et le travail, c’est-à-dire notre avenir.

Je me présente car face à l’effondrement économique que nous connaissons, peu d’hommes politiques semblent en mesure de relever le défi qui s’impose et restent dans la simple dénonciation de l’injustice sans y apporter de remèdes. Un exemple patent en est le président du Conseil général de Seine-Saint-Denis qui, en novembre de l’année dernière, a demandé des explications aux banques ayant consenti des emprunts toxiques au département où je demeure, sans en expliquer les risques, avec un taux d’intérêt allant jusqu’à 22,07 % ! Depuis ? Rien ! Hormis le vote d’un budget en déséquilibre, le Conseil départemental reste dans l’expectative alors que l’Etat diminue les dotations en sa faveur tout en augmentant son champ d’attribution déjà important (aide au logement, RSA, allocation adulte handicapé, aides sociales aux personnes âgées…). Charger la mule puis l’accuser d’être fainéante, belle méthode pour faire avaler la pilule de la réforme des collectivités qui verra la disparition des départements.

Cette disparition entamera un peu plus la disparition des structures de notre Nation, voulue par une oligarchie financière afin d’imposer sa dictature aux peuples. Les cas de la Grèce hier, de l’Irlande aujourd’hui et prochainement du Portugal montrent clairement la façon de procéder de cette oligarchie : faire payer au peuple le renflouement des banques privées par l’application de coupes budgétaires synonymes d’austérité sociale.

Vous êtes-vous déjà demandé si la dette était légitime ? Les nations ayant abandonné leur droit régalien d’injecter du crédit dans l’économie dans les années 1970, ce sont aujourd’hui les banques privées qui se sont, de fait, arrogé ce droit. La masse monétaire actuellement en circulation n’a plus aucun rapport avec l’économie physique, or la monnaie est une convention et doit respecter des règles. Les banques ont bafoué les règles et injecté de facto de la fausse monnaie dans notre système économique !

Solidarité et Progrès, le mouvement politique auquel j’appartiens, présidé par Jacques Cheminade, ne se contente pas de la simple analyse et dénonciation. Dès 2008, nous avons lancé un appel à constituer sans délai une Commission d’enquête parlementaire sur la crise financière. Appel aujourd’hui signé par environ 80 élus de la République, du Parti communiste à l’UMP.
En tant que républicain et voyant la décadence de nos institutions, je souhaite attirer l’attention sur le fait que la bataille idéologique entre gauche et droite n’a aujourd’hui aucun sens. Nous devons prendre conscience que la bataille politique n’est plus entre Droite et Gauche mais entre défense de l’intérêt général et cupidité personnelle.

Lors des diverses campagnes électorales locales, les candidats ont bien souvent recours aux crédits pour financer leur campagne. Crédits octroyés par les banques privées et remboursés par l’Etat si le candidat atteint 5 % des suffrages. Dans ces conditions, un candidat est-il libre de ses opinions ? A Solidarité et Progrès, nous ne procédons pas de cette façon.

C’est ainsi que je me présente dans le canton de Montfermeil, sans aide des banques.
Comme dans toutes les campagnes politiques menées par Solidarité et Progrès, je propose la mise en liquidation judiciaire du système financier, à l’image de la politique menée par Franklin Roosevelt aux Etats-Unis, découlant de la grande crise en 1929. Nettoyer publiquement les écuries d’Augias permettra de redonner aux peuples confiance dans leurs institutions républicaines et de lancer des politiques de grands travaux afin d’équiper l’homme et la nature.
Dans le canton de Montfermeil, le débranchement du T4 et, plus largement, le projet du métro grand Paris sont justement l’occasion de mettre sur la table les moyens de financer ces projets, non pas par l’emprunt auprès d’organismes privés mais bel et bien par du crédit productif public à faible taux d’intérêt, permettant à ces projets de se réaliser de manière innovante et non par des technologies du XIXe siècle revigorées par l’informatique et l’électronique.

En votant pour moi, vous voterez non seulement contre ceux qui vous trompent aujourd’hui, mais pour vous donner les moyens de vivre mieux demain.