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Une révolte citoyenne contre Sarkozy et plus si affinités...

mardi 17 août 2010


« Nous appelons au départ de Nicolas Sarkozy, sans plaisir et sans haine »
– Jacques Cheminade, le 14 juillet 2010



Lyon, Grenoble, Paris, Rennes, Brest, St Etienne, Toulouse... c’est une véritable révolte citoyenne qui se lève dans le pays. Les militants S&P le constatent tous les jours depuis trois semaines. Depuis longtemps, on ne compte plus les anti-sarkozystes de la première heure et les déçus du sarkozysme qui sont désormais légion. Mais depuis que le Président a jeté son dévolu sur les Roms et les jeunes des quartiers, les Français détectent enfin l’odeur du fascisme.

C’est le panneau de campagne qui déclenche les plus vives réactions, à 80% positives et surtout chez les gens « de droite ». Dans le XVIe arrondissement de Paris, nous avons même eu une membre du cercle Premium des donateurs UMP (ceux que Rickie Woerth chouchoutent) nous déclarant en pleine rue : « trop c’est trop, je vais déchirer ma carte UMP ». Plus tard, plus loin, une électrice de Sarkozy revenait sur ses pas s’exclamant : « Vous avez raison. J’ai voté pour lui en 2007 mais il a fait trop de mal au pays : il doit partir... ». Dans le métro, notre chorale excite les curieux – « Salut Sarkozy, trois ans ça suffit » sur l’air du chant yiddish « Shalom chaverim » (Au revoir les amis) – surpris de voir beauté et politique se concilier. Même des policiers, qui étaient souvent très zélés lorsque nous sortions des panneaux sur Sarkozy il y a encore un an ou deux, approuvent de la tête notre appel.

Évidemment, la plupart des gens nous demandent qui va le remplacer. « Jacques Cheminade ! », répondons-nous, « il est candidat pour les présidentielles de 2010 ! », car il s’agit d’organiser le sursaut dès maintenant. Le plus grand crime de Sarkozy, tout comme de son alter-ego « socialiste », c’est de laisser la crise financière détruire la vie des gens. Le Président a préféré céder à l’austérité plutôt que de mettre un terme aux paris financiers destructeurs. Lorsque l’on dit aux gens qu’il a même préféré démocratiser ces paris en légalisant les jeux en ligne, il devient évident qu’il ne peut moralement pas être président des Français. Surtout que l’argent piqué aux parieurs profite à ses amis du Fouquet’s. A Grenoble, quadrillée depuis plusieurs semaines par les forces de l’ordre après les émeutes de La Villeneuve, nous avons même proposé d’envoyer les CRS dans les banques ! Ca, ce serait la justice, et les premiers à s’arrêter pour l’approuver de vive voix étaient... les CRS eux-mêmes !

Il est encore temps pour Sarkozy de partir « dignement » avant que les choses n’empirent ; ce sera en tout cas l’opportunité d’une rupture avec ce système monétariste à l’agonie, que personne n’a osé affronter depuis 40 ans. Personne ? Non ! Mais ce sera à vous, citoyens, de vous mobiliser plutôt que de rester à attendre une élection qui pourrait arriver plus vite que prévu, et où l’on ne peut plus se permettre d’avoir toujours les mêmes têtes...


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