Déclarations de Lyndon LaRouche

LaRouche : Balayons les obstacles à l’Alliance des Quatre puissances, aux Etats-Unis et en Russie

lundi 22 mars 2010, par Lyndon LaRouche

22 mars 2010 (Nouvelle Solidarité) – Au cours de sa conférence internet du 13 mars dernier, Lyndon LaRouche consacra l’essentiel de ses remarques à deux sujets essentiels. D’abord la nécessité de destituer Barack Obama comme condition sine qua non à la survie des Etats-Unis, aux prises avec la plus grave crise de toute leur histoire. « Nous sommes sur le point de voir le Président américain remplacé, affirma-t-il. Certains responsables parlent de 2012, mais en réalité il s’agit de 2010 ; et pas de décembre, car au rythme où vont les choses, on peut même douter qu’il soit encore en place en avril. Ce n’est pas quelque chose que l’on peut prédire avec précision, mais on peut toutefois le prévoir. (…) Le problème n’est pas Obama en tant que tel, mais sa simple présence, alors qu’il n’a pas la stature d’un véritable Président et qu’il est contrôlé par des intérêts étrangers ennemis des Etats-Unis. (…) Cependant, nous n’aurons pas à le destituer : nous allons en arriver au point où il devrait être destitué. Alors, un jour fatidique, certains viendront lui rendre visite à la Maison Blanche, et lorsqu’ils en ressortiront, Obama partira, comme Nixon y fut contraint ». Comme le rappela Lyndon LaRouche, ces « visiteurs » de la Maison Blanche avaient informé Richard Nixon qu’au Sénat, tout était prêt pour sa destitution, aussi préféra-t-il prendre les devants et partir.
Deuxième thème essentiel de la conférence, la nécessaire escalade du combat contre l’Empire britannique, c’est-à-dire les réseaux financiers de la City de Londres et de Wall Street, notamment contre leurs opérations en Russie et au Brésil, où ils constituent un frein à l’Accord des Quatre puissances proposé par LaRouche, seul moyen permettant de réorganiser de fond en comble le système monétaire international. Dénonçant tout particulièrement les réseaux de Jacob Rothschild et leur influence dans les pays du BRIC (voir Le B de BRIC signifie Britannique), LaRouche surprit tout le monde en déclarant que ces réseaux de corruption britanniques aujourd’hui actifs en Russie, sont les mêmes qui avaient saboté en leur temps l’Initiative de défense stratégique (SDI), élaborée par LaRouche et proposée à la Russie par Ronald Reagan en 1983. Les opérations britanniques contre la Russie étaient déjà en place à cette époque, sous Andropov, affirma LaRouche. Il s’en prit ensuite à Michael Gorbatchev, soulignant qu’il ne faut pas le laisser trahir la Russie aujourd’hui comme il l’avait fait alors. Obama et les réseaux de Gorbatchev sont des obstacles, aux Etats-Unis et en Russie, à la réforme du système monétaire international. C’est pourquoi ces deux peuples ont intérêt à combattre leur ennemi commun. Voici des extraits de son intervention.


« Nous et le peuple russe avons un ennemi commun » (extraits)

« Pourquoi l’Initiative de défense stratégique n’a-t-elle pas abouti ? Les Britanniques l’ont tuée. Mais comment ? Pourquoi Youri Andropov, auprès de qui les Britanniques jouissaient déjà d’une certaine influence, a-t-il sommairement, sans discussion, rejeté publiquement toute discussion avec le Président Reagan [sur ces questions] ? Parce qu’il était contrôlé par des agents d’influence britanniques. Ensuite, au cœur de tout ceci s’est développée une situation de plus en plus malsaine, en liaison avec le successeur d’Andropov, Gorbatchev.

« Du point de vue de ma connaissance de la situation et de mon jugement objectif, Gorbatchev était un traître à l’Union soviétique. Ses actions ne peuvent se comprendre d’aucun autre point de vue. Voici une Union soviétique en route vers sa propre destruction, et les Etats-Unis s’étaient engagés de leur côté, par la voix de leur Président, dans la réalisation d’un programme que j’avais conçu et qui avait reçu un important soutien de la part des militaires en France, en Allemagne et ailleurs. Il s’agissait de sortir de notre statut d’adversaires nucléaires, grâce à un programme scientifique à marche forcée, dont l’objectif était de développer de nouvelles technologies permettant d’éliminer le danger de ces autres technologies militaires. Or cet individu, Andropov, rejeta l’offre, alors que d’importants groupes de l’appareil soviétique l’avait comprise et approuvée !

« Au milieu des années 1980, les choses devinrent plus claires : il y avait des personnes qui, formellement, pouvaient être accusées d’être des traîtres à l’Union Soviétique et à la Russie, et qui aujourd’hui sont toujours des figures puissantes en Russie. Sans nécessairement représenter le plus haut niveau de pouvoir en Russie, elles sont néanmoins un facteur très important, qui est allié à la Grande-Bretagne. A partir du milieu des années 1980, les forces qui sont devenues dirigeantes en Russie aujourd’hui, furent éduquées et dirigées par des cercles des renseignements britanniques, principalement depuis Londres. Ces personnes constituent le principal obstacle au sauvetage de la Russie, lorsque la crise explosera au Brésil, comme on doit s’y attendre. (…)

« Ainsi, ces individus, non seulement Gorbatchev, mais aussi Tchoubaïs et d’autres appartenant, du point de vue russe ou soviétique, à l’école de la trahison britannique, sont à l’origine du problème majeur que nous avons aujourd’hui. C’est l’alliance de ce groupe avec l’Empire britannique – cette créature qu’on appelle le BRIC [Brésil, Russie, Inde et Chine] à l’intersection des réseaux bancaires britanniques comme ceux du Groupe Inter-Alpha, qui constitue le problème.

« C’est, rappelons-le, en août 1971que le système économique des Etats-Unis a été détruit. A la même époque, l’empire britannique, agissant à travers le financier Jacob Rothschild et d’autres, créa ce qu’on appelle le Groupe Inter-Alpha, (…) aujourd’hui au cœur de la bulle financière qui est sur le point d’exploser. Et quand elle explosera, à moins que nous n’ayons une alternative disponible, le monde entier sombrera avec elle et entrera dans un nouvel âge de ténèbres. La Russie, la Chine, l’Inde partagent avec les Etats-Unis et les nations d’Europe continentale, entre autres, un intérêt vital à l’instauration d’un nouveau système de coopération, permettant de sortir l’économie mondiale de cette crise, à travers un programme de développement tiré par le nucléaire, les transports et les infrastructures. Tout ceci peut être réalisé, financé et mettre fin à cette dépression. Mais il y a cet obstacle ! Et l’influence de ce facteur, de ce groupe de traîtres au sein du système russe, est la clé du problème. (…) C’est ce que nous devons détruire !

« Le système va exploser, de toutes façons. Mais si l’ennemi est aux commandes politiquement, il fera ce qui a été fait aux Etats-Unis sous la présidence de Bush en 2007. Au moment où nous aurions pu organiser une reprise, (…) ils sont allés dans la direction inverse, ils ont sauvé Wall Street au détriment du peuple et de la nation.

« Comment la Russie peut-elle se débarrasser de ce monstre ? Ce succube qui lui suce le sang à travers cette escroquerie démentielle ? La Russie, comme j’en ai discuté en profondeur avec des responsables russes dans les années 1990, a été systémiquement détruite ! Le plan pour la détruire fut élaboré en Grande-Bretagne, par des Russes qui l’ont conçu sous supervision britannique ; des gens comme Tchoubaïs, Gorbatchev et autres, qui étaient en réalité des traîtres à l’Union soviétique et implicitement à leur nation aujourd’hui, et qui ont détruit l’économie russe après l’effondrement de l’Union soviétique, de façon systémique et pour des raisons politiques. C’est le même groupe qui tente de nous détruire [les Etats-Unis, ndlr]. Ainsi, le peuple russe et nous-mêmes avons un ennemi commun. Certaines nations comme la Chine et l’Inde sont d’accord avec nous sur l’essentiel, c’est-à-dire sur la nécessité de réorganiser la planète grâce à l’énergie nucléaire, à la poursuite et l’accélération du programme d’exploration spatial comme partie intégrante du développement de l’humanité, de la science et de la technologie : explorer l’espace proche pour faire face aux besoins de l’humanité future.

« … Si vous voulez trouver les bureaux de gens qui contrôlent l’économie russe, en termes de cette opération financière, ils sont tous situés en dehors de la Russie, en territoire britannique ! L’Empire britannique espère qu’en contrôlant le Brésil, il contrôle le monde. Mais tout ceci est en train de chuter et c’est cela que nous devons comprendre ».