Rendez-vous

Les Ides de mars 2010 - Webcast de Lyndon LaRouche

samedi 13 mars 2010


Conférence internet de Lyndon LaRouche
Samedi 13 mars à 19h (heure de Paris)
Sur www.larouchepac.com, avec traduction française simultanée


Sotto voce, dans les allées du pouvoir à Washington et dans tous les Etats-Unis, les dirigeants et conseillers politiques, y compris des démocrates de haut rang, en arrive à la même conclusion : Barack Obama est un désastre ambulant et si rien n’est fait, le pays n’y survivra pas. Certains parmi cette chorale de sans voix, parlent ouvertement de la nécessité d’écarter le président, que ce soit par démission ou destitution. D’autres craignent de prononcer ce mot mais n’ont pas pour autant d’autre alternative qu’un départ rapide d’Obama.

Les premières fissures dans l’équipe Obama apparaissent désormais dans la presse. Il y a deux semaines, Leslie Gelb, ancien président du CFR et directeur politique du département d’Etat sous Carter, prenait la parole dans les colonnes du Daily Beast, au nom de l’establishment social-démocrate de la Côte Est, pour demander l’éviction immédiate du chef de cabinet de la Maison Blanche, Rahm Emanuel, et de toute la bande de Chicago qui occupe les bureaux de la présidence.

Une semaine après, la réponse est venue de Dana Milbank du Washington Post, prenant la défense d’Emanuel tout en s’attaquant violemment à Valerie Jarrett, David Axelrod, Robert Gibbs et par extension à Michelle Obama. Pour Milbank, c’est cette bande d’incompétents de Chicago qui détruit le valeureux travail d’Emanuel, expliquant qu’ils vouent un véritable culte à Obama, une relation périlleuse quand on sait que le président souffre d’un syndrome narcissique aigu à en faire pâlir l’empereur Néron.

Il y a de bonnes raisons de croire à l’exactitude de ces propos, car si Emanuel est prêt à vendre son âme au diable, il n’est pas prêt à sacrifier sa réputation pour des Jarrett et des Axelrod. Il semble que le climat dans l’Obamaland va se dégrader fortement et ce, plus tôt qu’on ne le pense.

La réalité dans le pays c’est que le peuple a déjà manifesté son rejet d’Obama à plusieurs reprises depuis la révolte estivale des Town Hall Meetings. La semaine dernière, une émeute a agité l’université de Berkeley où les étudiants sont mobilisés contre les coupes budgétaires de 2,5 milliards de dollars décidées par le Gouvernator. La jeunesse américaine, qui avait permis à Obama d’accéder à la présidence en novembre 2008, a perdu ses illusions et est désormais en proie à la rage face à un avenir plus qu’incertain. Si vous pensiez que Mai 1968 était une affaire sérieuse, attendez de voir ce qui pourrait se passer dans le mois qui vient, alors que les étudiants sont frappés par l’austérité budgétaire, l’annulation de leurs cartes de crédit et par un chômage et un sous-emploi atteignant 20 à 30%.

Un haut responsable démocrate a ouvertement déclaré qu’en un an, Obama a fait plus pour détruire les Etats-Unis que Bush et Cheney en huit ans. Il n’y a pas plus dure condamnation.

Jusqu’ici, l’agitation qui secoue le monde politique est restée contenue derrière les portes closes. Mais dans les rues, les américains manifestent ce sentiment avec de plus en plus de véhémence et de force.

Pour l’instant, Lyndon LaRouche est le seul personnage public à avoir exigé ouvertement et à haute voix, la destitution ou la démission du président. Un transfert de pouvoir ordonné, tel que le spécifie notre Constitution, doit avoir lieu rapidement. Une lame de fond est déjà en formation et le message est on ne peut plus clair : les Ides de mars 2010 arrivent.

Le samedi 13 mars à 19h (heure de Paris et avec traduction française simultanée), Lyndon LaRouche interviendra en direct depuis Washington pour une conférence internationale retransmise sur le site de son comité d’action politique www.larouchepac.com. Soyez-en.