Brèves

LaRouche : pour éviter qu’un enfer se rajoute à l’enfer, évacuons 1 million d’Haïtiens !

mardi 23 février 2010, par Lyndon LaRouche

23 février 2010 (Nouvelle Solidarité) – L’économiste américain Lyndon LaRouche vient de lancer un appel urgent à la communauté internationale, et au gouvernement américain en particulier, afin de tout mettre en œuvre pour affronter les nouveaux dangers qui menacent Haïti.

Le tremblement de terre du 12 janvier, d’après les autorités haïtiennes, a pris la vie de 300000 personnes, et à l’heure actuelle, un million et demie de personnes, pour l’essentiel dans la capitale, survivent, privées d’eau, d’un toit et de nourriture, sous des bâches de plastique dans des conditions sanitaires exécrables. Port-au-Prince est désormais une ville de bidonvilles.

Cependant, avant le 12 janvier, Haïti fut déjà frappée déjà par un autre fléau, celui de la misère la plus noire, imposée par le FMI, le Fonds de la misère internationale selon certains.

Les infrastructures élémentaires font cruellement défaut. Par exemple, les taux de couverture d’approvisionnement en eau potable et en assainissement dans les zones urbaines et rurales y sont les plus bas de tout l’hémisphère. Des systèmes d’évacuation et de traitement des eaux usées n’existent tout simplement pas. Et les premières pluies commencent à tomber.

Avec l’arrivée de la saison de pluies fin mars, les épidémies de choléra, de paludisme, de dengue et de fièvres typhoïdes risquent de rajouter un enfer à l’enfer. De plus, tous les campements de fortunes établis au plus vite risquent d’être balayés par l’eau et les écoulements de boue, car Port-au-Prince s’étage sur 15 collines et est accoudé aux montagnes de la Chaîne de la Selle, largement déboisées.

LaRouche en appelle donc à une décision politique. Le Génie militaire américain (US Army Corps of Engineers) peut construire rapidement un certain nombre de logements de bonne qualité. Cependant, pour éviter la catastrophe qui s’annonce, bien qu’un certain nombre d’habitants de Port-au-Prince pourraient rejoindre les 500000 personnes déjà parties vivre en province, les Etats-Unis devraient conclure au plus vite un accord bilatéral immédiat permettant l’évacuation d’un million de personnes vers les Etats-Unis.

« On ne peut pas traiter ce problème avec des bouts de sparadrap », affirme LaRouche. Haïti est l’image de ce qui nous attend partout ailleurs si nous ne réorganisons pas le système économique et financier en lambeaux : un nouvel âge des ténèbres. Même un Obama à coté de la plaque ne devrait pas faire obstacle à que les Etats-Unis adoptent cette proposition, a-t-il conclu.


Articles :