Les écrits de Lyndon LaRouche

Non aux panneaux solaires, oui à la chlorophylle !

mercredi 30 décembre 2009, par Lyndon LaRouche

(Extrait de la conférence internet de Lyndon LaRouche du 3 décembre 2009)

Nous avons besoin d’un programme spatial ! Nous avons besoin d’un programme d’aménagement de l’eau, afin de transformer de vastes zones désertiques en zones fertiles de croissance. Et pour cela, nous ne ferons pas appel à des panneaux solaires, mais plutôt à la chlorophylle. Actuellement, on prend de vastes superficies pour y installer de gigantesques générateurs photovoltaïques – quelle idiotie ! Qui a inventé une telle folie ?

Une densité limitée de rayonnement solaire parvient à la surface de la Terre, et on enlève les arbustes et la végétation pour y installer des capteurs solaires ! Le capteur absorbe mal les rayons solaires, vu leur angle d’incidence, et la conversion de ce faible flux de densité énergétique se fait médiocrement.

On n’utilisera donc pas de capteur solaire, ni d’éolienne, qui est encore pire (entre parenthèses, si on démantèle une éolienne devenue vétuste, sa contribution nette à l’approvisionnement énergétique est nulle, voire négative ! Le coût de construction, d’exploitation, d’entretien et de démantèlement de ce fichu engin et tout ce qui va avec, est plus élevé que son rendement en termes électriques ! Les éoliennes sont un truc de fous.)

Revenons aux capteurs solaires. Quel est le meilleur ? Eh bien, on trouve des capteurs solaires dans la mer et ailleurs, mais le plus connu s’appelle la chlorophylle. C’est une molécule qui ressemble à un têtard. Elle a une queue, qui est en fait une antenne, et une tête, avec un gros atome au milieu. Et cette queue capte l’énergie du Soleil, qui s’accumule dans la tête. Un certain nombre de ces molécules travaillent ensemble. Puis l’une des molécules est prête à donner naissance à un jet d’énergie, et cette énergie se trouve amplifiée en termes de densité de flux énergétique, par rapport à la densité incidente des rayons solaires touchant le sol.

La chlorophylle a de multiples effets. Tout d’abord, un niveau d’énergie plus élevé, une plus grande efficacité et moins de gaspillage. Deuxièmement, la chlorophylle entretient la terre, en transformant une zone désertique ou aride en zone fertile, avec des arbres ! Elle influence aussi le niveau de précipitations et peut « recycler » la pluie d’une zone à une autre.

D’où viennent les précipitations ? Elles ont leur origine en grande partie dans l’océan, avant de rejoindre la terre, lorsque la pluie tombe sur le sol. Elle s’évapore à nouveau avec la respiration des plantes et continue son voyage, provoquant une averse un peu plus loin. On peut dire que la même eau de cette précipitation ressert inlassablement, entre le moment de sa naissance dans l’océan et celui où elle y retourne.

Ceci a pour effet de refroidir l’environnement. L’herbe le fait assez bien, mais les arbres sont beaucoup plus efficaces. Ils captent jusqu’à 10% du rayonnement solaire incident, l’absorbent et le convertissent en biomasse, tout en refroidissant l’environnement. Si l’on veut faire disparaître un désert, on y fait pousser une forêt. Et il faut passer par ces cycles pour y arriver.

Arrêtez de laisser conter des balivernes. Nous avons besoin d’une énergie à forte densité, la densité de flux énergétique étant la mesure de l’efficacité de la production. On gravit les échelons, depuis la lumière de soleil incidente jusqu’à l’énergie nucléaire, puis l’énergie thermonucléaire, etc.

Par exemple, si vous voulez qu’un vaisseau vous amène de l’orbite terrestre, c’est-à-dire la Lune, jusqu’à celle de Mars, et qu’il se déplace à une vitesse générant un effet gravitationnel pour les occupants de la capsule spatiale, il faudrait y attacher un réservoir aussi grand que la Lune elle-même, rien que pour le combustible ! Ce n’est pas une bonne idée...

Il faut donc recourir à une densité de flux énergétique plus élevée. Il faut la propulsion de fusion. Comment l’obtenir ? En allant sur la Lune, c’est notre station-service. Elle contient de l’hélium-3. C’est un isotope de l’hélium, le meilleur combustible pour la fusion thermonucléaire, et le plus efficace. Si l’on veut avoir un effet de gravité 1 sur les passagers et l’équipage, entre l’orbite terrestre et l’orbite martienne, on utilise la fusion thermonucléaire comme propulseur. Les équipements qu’on y enverra seront construits pour la plupart sur la Lune, avec des matières premières présentes sur place.

Une fois ce projet lancé, nous verrons que nous ne sommes pas limités à la Lune. Dès que nous aurons commencé à recueillir des matières premières en diverses parties du Système solaire, nous aurons bien plus de ressources à notre disposition.