Brèves

Au Mexique, LaRouche parle de « la fin d’une ère »

mardi 23 mars 2004

Du 19 au 21 mars, Lyndon LaRouche était au Mexique pour des rencontres privées et une réunion publique à l’université technologique de Monterrey, parrainée par l’Institut des relations internationales, où il a prononcé un discours sur le thème « Survivre à la fin d’une ère ». Dans toutes ces occasions, LaRouche a déclaré que le système financier international était bel et bien « fini », même si certains continuent à nier la réalité, de la même manière que dans l’Allemagne des années 20, on se berçait de l’illusion qu’il serait possible de maintenir les structures financières prévues par le Traité de Versailles.

Aujourd’hui, pour gagner du temps, on injecte toujours plus de liquidités dans le système. La pression est mise, en particulier, sur le Japon pour qu’il fasse tourner la planche à billets afin de soutenir ce système dont le cœur se trouve à Wall Street, mais la bulle immobilière et hypothécaire est déjà en train d’éclater aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. Et si le Brésil et l’Argentine cessent de rembourser leur gigantesque dette extérieure, cela pourrait entraîner la chute de tout le système.

LaRouche a rappelé que suite au processus d’effondrement financier de 1922-23, les banquiers synarchistes, comme Montagu Norman et Hjalmar Schacht, appuyèrent la formation de mouvements fascistes dans l’espoir de contrôler l’effondrement financier en imposant des régimes impériaux fascistes. C’est dans ce contexte que LaRouche situe les attentats du 11 mars à Madrid. Les auteurs de cette Stratégie de tension créent de fausses pistes de manière à semer la confusion. Cependant, en ce qui concerne les attentats de Madrid, certaines « empreintes » semblent désigner des réseaux néofascistes autour du patron de la loge P2, Licio Gelli, du fasciste espagnol Blas Pinar ou du terroriste de droite italien Roberto Fiore. Nous voyons là la « troisième génération » des réseaux formés au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale en vertu des accords entre le réseau SS international d’Otto Skorzeny et les réseaux du renseignement anglo-américain représentés par Allen Dulles et James Jesus Angleton.

LaRouche pense que d’autres attentats terroristes de cette nature se produiront. En fait, la réapparition des violences dans les Balkans le 18 mars et l’assassinat du chef du Hamas, le cheikh Yassine, le 22 mars, sur ordre d’Ariel Sharon, indiquent que cette stratégie de tension se déploie à l’échelle internationale alors que le système financier international ne peut plus être sauvé par la planche à billets.