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LaRouche : la paix au Moyen Orient est impossible sans la fin de Sykes-Picot

mercredi 11 novembre 2009

7 novembre 2009 (Nouvelle Solidarité) — Aux Etats-Unis, Lyndon LaRouche s’en est pris à l’illusion qu’un accord de paix israélo-arabe serait possible avant que le modèle de Sykes-Picot qui continue à être un facteur dominant dans la région, soit éradiqué. « Depuis plus d’un siècle, les Britanniques dominent l’Asie du Sud-ouest, du Centre et du Sud, sur la base de la doctrine des ‘ guerres permanentes/révolutions permanentes ’ de leur agent, Alexander Helphand, membre éminent de la Société fabienne. Tant que ce facteur, qui permet aux Britanniques et à leurs alliés, de manipuler les deux côtés du conflit, ne sera pas éliminé, aucune percée ne sera possible. »

LaRouche a noté que les efforts engagés par la Secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, et l’envoyé spécial au Moyen-Orient, George Mitchell, étaient sincères, mais que l’échec récent des pourparlers ne l’avait nullement surpris. « On ne peut pas faire de progrès car aucun des acteurs régionaux, et presque personne parmi ceux qui pourraient s’engager dans un effort de paix, ne réalise que la politique des Britanniques et de leurs alliés est celle d’Alexander Helphand, connu aussi sous le nom de Parvus. Helphand, l’allié de Vladimir Jabotinsky et le contrôleur de Léon Trotsky, était un agent britannique. Le plan Parvus prévoyait de manipuler tous les acteurs du conflit dans le Grand Moyen Orient, tels des gladiateurs dans l’arène romaine. Vers la fin de la première guerre mondiale, les Britanniques et leurs rivaux français avaient établi une division permanente de type colonial dans cette région. La partition de la Palestine à quelque peu modifié les contours des accords Sykes-Picot, créant les circonstances dans lesquelles Londres et ses agents dans le camp arabe et israélien, peuvent déclencher un conflit au moment voulu. »

« A moins que, et tant qu’une fin ne sera pas mise à ce facteur de « guerre permanente/révolution permanente, en expulsant les Britanniques de la région — et notamment Tony Blair, le prétendu négociateur du Quartet – et en éliminant tout pouvoir de leur appareil impérial, aucune percée vers la paix digne de ce nom ne sera possible. Ne vous attendez pas à un quelconque progrès dans les négociations israélo-palestiniennes, ou en Afghanistan ; ne cherchez pas de solution à la crise libanaise ou iranienne, etc. Vous ne la trouverez pas, à moins de faire face, directement, à la menace britannique. Sans la compréhension du rôle clé joué par Alexander Helphand dans la création d’un conflit permanent dans cette partie du monde, pour le compte du groupe des fabiens au Royaume Uni, aucune solution claire ne pourra voir le jour ».