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Santé : si la réforme d’Obama est par terre, c’est la faute à LaRouche !

jeudi 13 août 2009

13 août 2009 (LPAC) — Dès le 11 avril, Lyndon LaRouche et son mouvement avaient sonné le tocsin contre l’arnaque de « la réforme de santé » proposée par Obama et les conseillers comportementalistes nazis qui l’entourent.
Aujourd’hui, le peuple américain se réveille. Heureusement, la « carotte » d’une couverture médicale universelle pour les 45 millions d’Américains qui en sont dépourvus, n’a pas suffit à leur cacher l’énorme « bâton » des coupes budgétaires et du rationnement des soins au détriment de ceux qu’Obama prétend vouloir secourir.

Si la plupart des journalistes n’ont jamais pris le temps de lire dans le texte les projets de loi proposés, la campagne dynamique du LaRouche Political Action Committee (LPAC) a fini par porter ses fruits.

Ainsi, depuis vendredi dernier, des milliers de citoyens américains sont entrés en résistance élevant la voix pour se défendre. Les média accourent afin de rapporter l’évènement et finissent par reconnaître le rôle clef que LaRouche a joué dans cette bataille.

Si en Europe, la confusion règne dans les rédactions sur la question, plusieurs médias ont publié, sur leur site et sur leur version papier, une photo de l’agence Reuters montrant les affiches controversées estampillées LPAC. Dans notre pays, on la trouve notamment sur le site de France Info.

Aux Etats-Unis, une rubrique publiée par le Washington Times intitulée Inside the Beltway (au cœur de la région de Washington D.C.), rapportait que les chaînes de télévision « lors de leur couverture des town hall meetings sur la réforme de la santé, NBC, MSNBC et CNN, ont montré à l’écran l’image controversée d’un Obama dépeint en Hitler », et signalait que cette image provenait du mouvement de Lyndon LaRouche. Précisons que l’image en question fait dire à Obama : « J’ai changé ».

Le même journal a eu l’honnêteté d’interviewer Nancy Spannaus, porte-parole du mouvement, afin de connaître les motivations d’une polémique si virulente. Celle-ci répond : « Lyndon LaRouche et son organisation ont déclaré la guerre contre la soi-disante réforme de la santé d’Obama parce qu’il s’agit d’une copie conforme de la politique choisie par Hitler en octobre 1939, quand il a signé la loi autorisant un directoire d’experts médicaux à euthanasier ceux qu’ils jugeaient vivre des "vies indignes d’être vécues".

LaRouche ne se limite pas à la critique mais défend une véritable couverture médicale universelle, précisa Nancy Spannaus : « LaRouche a mis une alternative claire sur la table. Interdisons les HMOs (assurances maladies privées rapaces) ; procédons à une mise en faillite ordonnée du système financier et retournons à la loi Hill-Burton qui avait fait de notre système de santé un des meilleurs du monde. »

Le correspondant du Financial Times, Clive Crook, en décrivant l’atmosphère révolutionnaire qui s’empare d’une partie de la population américaine sur la question de la santé lors des town hall meetings, note que les contestataires « portent des affiches d’hommes politiques affublés des cornes du diable ou de la moustache d’Hitler ». Crook trouve tout cela ridicule, et estime que « certaines de leurs peurs — notamment l’accusation que l’administration veut imposer l’euthanasie — sont risibles ».

Cependant, Crook avoue que l’idée peut paraître séduisante : « Il existe un tas de remboursements de Medicare qui vont à des soins de fin de vie dont l’utilité reste à démontrer. Examiner de près le bénéfice de ces traitements est à l’ordre du jour et à juste titre. Appeler cela un plan en faveur de l’euthanasie est risible, mais la question mériterait un large débat ».

D’ailleurs, en Angleterre, confesse Crook, « avec le système du National Health Service (NHS), c’est déjà une procédure standard ».

Ainsi on se rend compte de la justesse de vues de LaRouche : cette politique pro-euthanasie « à visée économique » n’est pas seulement fasciste, mais entièrement made in Britain.

Vidéo et article : Déclaration de Lyndon LaRouche sur la protestation de masse aux Etats-Unis


Suivre : La révolution citoyenne qui nous arrive des Etats-Unis