Brèves

Le LYM met les démocrates de Californie devant la réalité

mardi 5 mai 2009

5 mai 2009 (Nouvelle Solidarité) - La convention annuel du parti démocrate californien, le plus important du pays, a montré que le parti entre en crise profonde, bien que la plupart des délégués présent n’en soient pas conscients. Alors que la majorité espère encore que le Président Obama fera ce qu’il faut, ils trouvent ses actions plutôt inquiétantes : les renflouements bancaires se font ouvertement aux dépens des contribuables, les saisies de logement augmentent, de même que le chômage, et la Californie s’enfonce dans la banqueroute.

Le mouvement des jeunes de LaRouche (LYM) a mis en évidence l’un des principaux problèmes : Larry Summers, conseiller économique de la Maison Blanche. Informés de son rôle dans l’abrogation de la loi Glass-Steagall, de son orientation libérale, de ses sympathies pour l’économie comportementaliste, etc., beaucoup ont fini par s’avouer inquiets.

 
Rachel Brown, du LYM, imite Nancy Pelosi.

Le LYM marqua aussi des points contre la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi. Trois résolutions furent présentées, appelant à une commission d’enquête de type Pecora, dont la plus militante était celle rédigée par le LYM et votée il y a quelques semaines par le Comité central du Parti démocrate de Los Angeles. En guise de riposte, le Comité des résolutions proposa une motion applaudissant Nancy Pelosi pour son appel à ouvrir une enquête — qui ne mentionnait même pas le nom de Pecora.

Francesco Medina, élu démocrate et membre du LYM, soutenu par des alliés au sein du Parti, fit alors circuler une note suggérant que le Parti appelle plutôt à la démission de Pelosi, qui n’a eu de cesse de défendre Wall Street et le plan de sauvetage TARP (Plan Paulson), et qui est étroitement liée avec Felix Rohatyn et George Soros. Craignant évidemment une bagarre sur la question, le vote fut finalement annulé.

En outre, le LYM, allié à plusieurs syndicats, s’est opposé à un projet qui donnerait des pouvoirs exorbitants au gouverneur Schwarzenegger pour réduire les budgets sans consultation de la branche législative, par voie de référendum.

 
Dans les couloirs de la convention, le LYM était le seul à ne pas distribuer T-shirts, pancartes et stickers, mais des idées.