Communiqué

Les jeunes larouchistes victimes d’un incendie criminel

lundi 11 octobre 2004

Lundi 4 octobre 2004, vers 13h, un incendie criminel a ravagé un pavillon de Gennevilliers (92) qui hébergeait plusieurs militants du Mouvement international des jeunes larouchistes (LYM), rattaché en France à Solidarité & Progrès, parti politique présidé par Jacques Cheminade, tête de la liste Nouvelle Solidarité aux dernières élections européennes.

Le LYM, dans la mouvance de l’économiste Lyndon LaRouche, est particulièrement actif aux Etats-Unis pour donner de l’élan à la campagne de John Kerry afin de garantir la défaite de George W. Bush. Il distribue actuellement, à des millions d’exemplaires, un tract dénonçant Bush comme un « dérangé mental » et comme une « menace pour la paix mondiale ». Les jeunes larouchistes ont aussi été très actifs en Allemagne orientale où ils ont été à l’origine d’un renouveau des « manifestations du lundi », cette fois-ci pour contester les mesures de « casse sociale » imposées aux plus démunis outre-Rhin.

Bien qu’il faille attendre la fin de l’enquête pour pouvoir identifier avec certitude les auteurs de cet acte criminel, Solidarité & Progrès s’interroge sur les véritables intentions de certains journalistes du Parisien, de certains éléments isolés de la LCR à Vitry (94) ou de l’association anti-secte UNADFI. Contribuant ainsi à un climat d’intolérance et de haine, cette dernière (communiqué de l’UNADFI du 28 septembre, publié dans Le Parisien du 29 septembre, édition du 94), accuse S&P de proférer, « derrière un vernis de préoccupations sociales, des idées d’extrême-droite ».

Il est tentant de retourner cette accusation car il est de notoriété publique que l’ADFI collabore depuis des années avec l’American Family Foundation (AFF), organisme fondé et financé par de grandes fondations américaines du camp néo-conservateur (Scaife Mellon, Budman and Achelis Foundation), souvent utilisées par les branches les plus pourries des services secrets américains pour mener des « coups tordus ». (Voir à ce sujet l’article L’American Family Foundation, ou les geôliers de la « chambre d’exécution » de Bertrand Russell).

Rappelons-nous donc ici ce que disait le poète allemand Heinrich Heine : « Là où l’on commence par brûler des livres, on finit par brûler des hommes ».

Contact presse : Solidarité & Progrès : 01 55 33 19 50